"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mon nom est Charles Tartenbroeck. J'ai 79 ans. Un matin de janvier 1980, je me réveille dans un hôpital, l'hôpital même où j'avais été chef de service. Je suis passé de l'autre côté. Je découvre alors ce que j'avais toujours méconnu. À toute heure du jour et de la nuit, la radio, les informations nous apportent l'écho de la violence du monde. Mais dans les entreprises, les administrations, les hôpitaux, partout, il est une autre violence, latente, jamais dite. La cause de cette violence, c'est la peur. Ici, tout le monde a peur. Oui, même Chartron, le chirurgien, même le jeune et redoutable Tardif. Estève seul paraît mystérieusement épargné. De temps en temps, un événement - suicide d'un médecin, grève d'infirmières - vient interrompre le tissu de la vie quotidienne. Quelque chose alors, fugitivement, apparaît... Heureusement il y a Mozart, sa biographie, le seul livre que j'ai emporté dans ma valise. Chaque jour, pour tenter de me soustraire à cette ambiance de réclusion, d'attente, je réfléchis à une énigme jamais élucidée : de la fin du mois d'août 1784 au début de 1785, toutes ses lettres ont disparu. Toutes sauf une.
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