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magnifique : une ambiance, un quartier de Paris, des familles, des couples, des gens, leur histoire, c'est superbement écrit
je n'ai pas pu aller au delà des 60 premières pages ; l'ennui fut trop pesant!
La bourgeoisie bohème marque l'actualité des arrondissements de Paris, envahissant notamment le 9e comme une marée au pied de la Butte. Ce roman bavard est sa chanson de geste, Anne Plantagenet son Saint-Simon, qui connaît le quartier comme sa poche - je le garantis, j'y ai habité...
L'intrigue tenue est l'occasion de portraits successifs et de tranches de vie qui font le livre et son charme. Un charme agaçant par nature, soit la prétention toute parisienne un tantinet arrogante d'être le centre si ce n'est du monde du moins de la modernité hexagonale ; les mots du titre l'illustrent qui ne sont pas une ligne de métro. Agaçant encore par le style que je pourrais appeler branché si l'usage de ce mot géologique ne risquait pas de me faire passer pour un plouc archaïque. Pensez donc, je ne savais pas que ces bobos habitaient SoPi... South Pigalle ! Et moi qui en suis resté , comme l'un des personnages, à Saint-Germain-des-Prés... Il est vrai que Boris Vian fait son entrée à la Pléiade, que Juliette Gréco ressemble à sa momie et que la silhouette titubée de Blondin a disparu depuis vingt ans !
Style branché, écriture tendance : transgression syntaxique, chapelets de mots, notices, manchettes de magazines féminins, recettes de cuisine, sexe, mots crus, psy, pub, name-dropping, etc. Agaçant comme une pomme verte... De celles dont on presse un jus gouleyant : la vie, avec son cortège inouï de comédies et de drames. De Pigalle à perpette !
Nation Pigalle aurait sûrement inspiré François Truffaut., avec l’histoire de Louise, Timothée, Vincent, Sandrine et les autres.
Anne Plantagenêt évoque de manière à la fois simple et exigeante la vie de deux couples confrontés aux problèmes de la vie quotidienne, avec leurs ascendants, enfants, âge et amours.
Le microcosme parisien est décrit de manière à la fois rigoureuse et poétique avec moult détails sur le 9e arrondissement, les lignes de métro et de RER.
Comment ne pas se reconnaître dans ces différents personnages, ne sommes-nous pas tous des exilés éloignés de nos racines, des angoissés de l’argent, de l’échec, de la vieillesse, de l’abandon ?
Chacun est confronté aux cycles de la vie, aux cimes et aux plongées de l’existence, aux plaisirs plus ou moins intenses, plus ou moins sophistiqués, aux mensonges ?
Le livre est à la fois un tourbillon et une balade qui interpelle chaque lecteur sur la recherche de l’autre avec ses différences et ses ressemblances.
Anne Plantagenêt écrit avec son coeur et confidences pour confidences, son Paris est une belle terre d’asile dans un monde d’agression et d’oscillation permanente.
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