"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après « Au passage de l'heure », publié chez Corti en 2001, Robert Davreu nous donne ses « Moments perdus », une oeuvre dense et crépusculaire, inspirée par l'océan, le temps, et ce qu'il appelle « la vie à cloche-histoire ». Un recueil aux accents lyriques parfois, mais d'un lyrisme retenu. « Il savait le rocher qui déchire et l'oeil de la murène, le chiffre acidulé des langues mortes vives à l'horizon de blanc brouillé, quand plus rien ne bouge plus soudain qu'au ralenti dans un univers d'étain défroissé, au-delà de toute lucidité puis falaise virant cendres dans la mer brusquement éteinte. Il savait » L'histoire, chez Davreu, s'insinue dans le plus quotidien. Le temps commun, immense, soudain, s'abat, se localise (...) à moins qu'il ne file, comme une stridence entre ciel et mer, et ne fuie avec la blanche odeur du tourment." Claude Mouchard, dans Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours, sous la direction de
Michel Jarrety, PUF, 2001.
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