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24 décembre. Alors qu'il s'apprête à célébrer le réveillon en famille, Marigny, l'as de la brigade de recherche, est réquisitionné d'urgence par le lieutenant Morel.
À Grenans, le village est en émoi: madame Desmarets, que chacun appelle la Bonne Dame de Chantegrive, particulièrement estimée et respectée par tous, cheffe de choeur de la chorale, n'a pas assisté à l'office de la veillée de Noël...
Arrivé sur les lieux en compagnie de son collègue Poulet, Marigny pénètre dans la belle maison de la dame...
Marigny raconte:
- C'en était terminé de notre Noël, quand j'ai découvert le corps. Elle gisait tout habillée sur la descente de lit, au pied de la table de nuit. Ses grands yeux bleus ouverts exprimaient à la fois l'incrédulité et une indicible terreur. Elle était déjà vêtue de son beau manteau de vison. Manifestement elle s'apprêtait à partir pour l'office, quand son assassin l'a surprise... Elle gisait donc là, baignant dans son sang. Sur son cou, une large plaie béante. Dans sa bouche grande ouverte des caillots de sang: on lui avait coupé la langue.
Pour la faire taire, sans doute, ai-je tout de suite pensé...
Mais qui était donc en réalité Christiane Desmarets?
Guy-Louis Anguenot ménage le suspens de cette enquête hors normes... Mais, à travers l'authenticité des dialogues, il met aussi en scène, une fois de plus, cette si belle et si savoureuse culture comtoise, porteuse de valeurs qui perdurent chez nous, malgré l'urbanisation et la mondialisation.
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