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Un vieil original ornithologue et solitaire meurt dans un village de la Hesse profonde. Il a lui-même réglé dans les moindres détails le scénario de ses obsèques, qui doivent se dérouler le jour de la Pentecôte, ainsi que l'ouverture de son testament, le mardi suivant, que l'on appelle dans la région de Francfort le Waldeschtag, journée que les habitants de la région fêtent rituellement en se rendant dans la forêt pour la célébrer dans la convivialité.
Toute la parentèle et tous les habitants du village attendent cet événement avec impatience. Le narrateur rapporte ce qui se dit dans les bistrots, les boutiques, dans les rues du village, à la sortie de l'église ou au cimetière. Et, comme partout, il y a des non-dits, les mensonges et les grands ou petits secrets qu'on croyait bien gardés mais qui sont en réalité colportés ou déformés. A travers ces différents récits se construit le portrait d'un vieil original qui sa vie durant s'est joué de tous. Dans ce premier roman, Andreas Maier révèle des talents de conteur remarquable ainsi qu'une écriture très élaborée qui n'est pas sans rappeler celle de Thomas Bernard par son rythme et sa musicalité.
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