"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une vieille prostituée atteinte d'un cancer, à un stade avancé, confie à son fils des bribes éparses de sa vie.
Au fil de ce récit décousu et aviné, de ces histoires morcelées et discontinues se mêlent, dans la tête du garçon, des souvenirs plus anciens et un présent fictif qui vont donner un semblant d'humanité à la gouaille de sa mère. Tout oppose le fils aux moeurs contestataires et sa mère qui, en évoquant indifféremment le milieu du grand banditisme, le Bruxelles des années cinquante, la dernière guerre mondiale, ses problèmes de santé ou le génocide arménien, cherche à lui faire accepter sa vénalité agressive non plus comme une fatalité mais comme une rédemption.
Accablé et fasciné, le fils se sent envoûté, foulé aux pieds, privé de lui-même. Elle est si forte ! Ce portrait d'une mère est plus grinçant encore que ne l'était Comment j'ai tué la Troisième Internationale situationniste (La Différence, 2004), à propos duquel Gérard Guégan écrivait dans Sud Ouest : " Tenret est doué, il écrit drôlement et c'est un joli roman picaresque, et parfois rabelaisien qu'il nous offre.
"
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