"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Judith Rashleigh travaille en tant qu'assistante dans une prestigieuse salle des ventes londonienne, mais ses rêves de percer dans le monde de l'art ont été graduellement émoussés par les forces du snobisme et de la corruption. Afin de joindre les deux bouts, elle travaille au noir comme hôtesse dans l'un des bars les moins salubres du West End. Mais à vrai dire, la nature de ces activités reste très bon enfant par rapport à ce qu'elle fait de ses soirées libres.
À peine Judith a-t-elle découvert une conspiration au sein de sa salle des ventes qu'elle est licenciée, sans avoir le temps de dénoncer la fraude. En désespoir de cause, elle accepte l'offre de l'un de ses clients réguliers du bar de l'accompagner sur la côte d'Azur. Mais lorsqu'une tentative malavisée de lui faire avaler des sédatifs tourne mal, Judith n'a plus le choix : elle doit fuir.
Seule et en danger, Judith ne peut à présent plus compter que sur son art consommé du faux-semblant pour s'immiscer parmi les people et les nantis, et sur les informations qu'elle détient à propos de la gigantesque et lucrative arnaque qui gangrène le monde de l'art, à l'origine de sa mise à pied.
Sur une toile de fond de palaces exotiques et de yachts luxueux de la jet-set européenne, Maestra est un thriller puissamment original. Avec son héroïne aussi perspicace qu'Amy Dunne (Gone Girl) et aussi dangereuse que Lisbeth Salander (Millenium), ce roman marque le début d'une série événement qui tiendra en haleine les lecteurs du monde entier.
Malgré un début très prometteur, je me suis un peu ennuyée ... c'est long ... et de plus le personnage principal est assez antipathique ... pas très envie d'enchaîner avec le tome 2 :( des avis ? bon week end à tous :*
Ce roman propose un mix de thriller/érotisme. Judith, notre héroïne, travaille tant qu'assistante dans une prestigieuse salle des ventes londonienne. Sa vie va être bouleversée le jour où elle rencontre une ancienne amie...s’enchaînent divers rebondissements au fil du quel Judith sans sourciller, n’hésite pas à manipuler, à mentir...et à tuer. Même si certains rebondissements ne sont pas toujours crédibles j'ai passé un bon moment avec ce livre. J'ai apprécié aussi de faire la connaissance et apprendre des aspects des tableaux d'Artemisia Gentileschi (peintre italienne vivant dans la première moitié du xviie siècle) avec laquelle Judith se compare. L'image de cette femme sous fond de tension sexuelle afin de décharger ses émotions font tout de même cliché...
La Judith du début du livre n'a plus rien à voir avec la femme fatale qu'elle devient au fil des pages car il faut dire dans le dernier rebondissement elle effraye et impressionne...
Quel livre surprenant ....... j'ai été bousculée, déroutée, étonnée, intriguée, puis finalement embarquée avec l'envie de savoir comment tout cela allait bien pouvoir se terminer...
Tout est ambivalent dans ce roman, tout d'abord l'héroïne : Judith mène une double vie, jeune femme brillante, irréprochable dans son travail, évoluant dans un milieu chic, capable d'accepter les brimades quotidiennes, qui se transforme du tout au tout le soir venu, devenant une professionnel du charme. La journée, elle subit mais le soir c'est elle qui mène la danse, elle maîtrise l'art de la séduction à la perfection et se sent toute puissante. Elle est sans inhibition, vit son corps comme un atout et aussi une façon de prendre le contrôle de sa vie, une revanche sur les frustrations.
C'est elle la narratrice qui raconte son histoire à la première personne dans une sorte de confession et il y a une telle froideur et un tel détachement dans sa façon de raconter les événements .... J'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage central sur lequel repose absolument tout le livre, et je n'ai d'ailleurs quasi jamais réussi à ressentir une quelconque empathie pour elle à quelques exceptions près. Totalement déshumanisée, elle suit son chemin sans s'attacher presque (seul Dave trouve grâce à ses yeux), quasi sans sentiment, avec cynisme. Mais si j'ai ressenti de l'antipathie pour elle à maintes reprises, je n'ai pas pu échapper à une sorte de fascination à suivre son parcours et sa surprenante évolution.
Ambivalence encore dans son environnement et ses centres d'intérêt : elle navigue entre les hôtels de ventes, les galeries d'Art, un milieu culturel chic, et des soirées de fête avec drogue, sexe à profusion. On passe de la description vraiment très intéressante des tableaux avec une vraie profondeur à une frénésie de shopping totalement superficielle et des scènes de partouzes sordides. Le mélange est déroutant.
Lorsque Judith se rend compte que son patron s'est servi d'elle pour organiser une véritable arnaque, elle ne peut s'empêcher de fouiner pour comprendre l'ampleur de l'escroquerie et perd son travail. S'en suit une féroce volonté de revanche mais pas que.... une escapade dans le sud en compagnie d'un de ses richissimes clients du soir, et rien ne se passe tout à fait comme prévu...On est très loin du thriller classique, il y a certes meurtres, mais pas d'enquête que l'on suit pas à pas... et pourtant le suspens est là, s'installe peu à peu... je ne m'attendais absolument pas à la tournure que prennent les événements, j'ai tourné les pages en me demandant jusqu'où l'auteur allait nous amener....
Si je ressors avec quelques réserves de ma lecture, je salue le tour de force d'avoir su me tenir en haleine jusqu'au bout du livre malgré une héroïne antipathique, des milieux qui à priori ne m'intéressent pas....et une fin un peu légère. Je garde en mémoire de jolis moments autour de tableaux et de peintres, la surprenante évolution du personnage et l'intérêt qui peu à peu s'est installé... jusqu'à me donner envie de lire la suite !
Un grand merci à Robert Laffont et La collection La Bête noire !
https://chezbookinette.blogspot.com/2018/07/maestra.html
En grande fan des publications de la Bête Noire, j'ai plongé avec sérénité dans ce polar - je me fais un devoir de ne jamais relire une quatrième de couverture lorsque je commence un roman, donc je ne savais pas du tout dans quoi j'allais entrer. Je peux dire, en toute franchise que je n'ai pas aimé "Maestra".
Le lecteur ne sait pas bien dans quel genre classé cet ovni, entre roman érotique (voire plus si affinités), thriller, peut-être roman de gare, nul ne sait franchement, mais cela a bien peu d'importance quant au ressenti de cette lecture. Au delà des scènes hot - dérangeantes pour certaines - ce n'est pas cet aspect qui m'a freiné dans mon appréciation, c'est mon peu d'empathie pour Judith. Vous me direz qu'un sociopathe est difficilement attachant. C'est pas faux. En tout cas, il faut bien lui reconnaître qu'elle assume parfaitement ses actes, sans sentiment ni arrière pensée.
La plume est brillante, et le travail de documentation concernant l'art est passionnant. L. S. Hilton sait de quoi elle parle et ça se sent. le lecteur découvre aussi bien la beauté de l'art dans ses oeuvres les plus réussies et les plus "pures", que les magouilles et autres trafics qui polluent ce monde. Où il y a luxe, il y a argent et donc malversations. c'est une autre façon de faire découvrir ce milieu pour le moins fermé aux non-initiés.
L'aspect le plus captivant néanmoins, est la narratrice elle-même, Judith ou Lauren, comme vous voulez. le côté machiavélique de Judith, et ses manipulations pour obtenir ce qui l'intéresse sont bien ficelées. Au moment où le lecteur pense avoir compris, il se rend compte qu'en fait pas du tout. Judith a toujours un coup d'avance sur le récit. C'est déroutant de ne pas pouvoir faire "confiance" au narrateur, qui reste d'un bout à l'autre du roman antipathique.. (...)
Jusqu’à la moitié du roman, je ne trouve pas un réel intérêt à l’histoire. Nous suivons Judith qui est l’assistante d’un marchand d’art à Londres et qui, suite à sa rencontre avec une ancienne amie, va travailler dans un club quelques soirs par semaine pour séduire les hommes et leur faire dépenser leur argent. Mais ce sujet est trop développé à mon goût, on baigne dans l’ambiance trop longtemps sans qu’il ne se passe pas grand chose d’autre que le sexe à tort et à travers détaillé dans une écriture parfois très crue. J’ai fini par trouver le temps long…
Toutefois, l’analyse d’un monde véreux de l’art ainsi que la mise en exergue de certains tableaux sauvent le récit. L’auteure maîtrise son sujet, on sent qu’elle a travaillé dans ce domaine.
Judith semble être une femme intelligente qui fait ses preuves dans son travail d’assistante. A contrario elle s’adonne à des activités bien peu enrichissantes intellectuellement parlant et semble un peu paumée. C’est donc un contraste étonnant qui définit ce personnage. D’une fille « gentille », elle va passer à la femme fatale sans retenue et sans scrupules dans la seconde moitié du roman. C’est assez saisissant d’ailleurs, ce récit qui se scinde en deux univers différents soudainement. De l’érotique inintéressant, nous passons au thriller. La seconde moitié du roman est donc plus attrayante même si le luxe, le sexe raconté de plus en plus crûment, et la superficialité des femmes m’ont dérangés.
En bref, c’est une lecture qui ne marquera pas mon esprit, trop superficielle, peu crédible et subissant de trop nombreuses longueurs. Le monde de l’art sauve la mise mais pas assez pour en faire une histoire palpitante. Je ne suis pas sûre de lire la suite quand elle sortira…
Toutes mes chroniques sur mon blog : http://ducalmelucette.wordpress.com
Je remercie Cécile ainsi que les éditions Robert Laffont pour cette lecture et pour leur confiance. Bon, écrire cette chronique va être très difficile, car Maestra est une lecture qui a éveillé des sentiments déroutants et parfois contradictoires chez moi. Mon avis ne se cantonnera pas à “j’ai aimé” ou “je n’ai pas aimé”. Ce que j’ai découvert dans cette lecture nécessite un peu plus de développement.
Encensé par la critique, Maestra a fait parler de lui bien avant sa sortie. Il n’était donc pas question que je passe à côté. Jusqu’à présent, les livres de la collection thriller de Robert Laffont m’ont toujours ébranlée. J’en ressortais chaque fois soufflée et admirative. Avec Maestra, mon sentiment est plus… mitigé, je dirais. Ce n’est clairement pas mon genre de lecture ; j’ai été franchement dérangée, mais on ne peut pas nier le talent de L.S Hilton. Non, je n’ai pas apprécié ce roman comme j’ai pu apprécier les autres thrillers de La Bête Noire, mais j’ai ressenti le désir de pousser toujours plus loin ma lecture, parce que malgré tout ce qui me dérangeait, l’auteur me tenait entre ses griffes.
Nous suivons Judith Rashleigh, qui travaille dans un hôtel de ventes aux enchères d’art à Londres, comme assistante. Surqualifiée pour cette emploi, ses qualités ne sont pas reconnues, et la jeune femme est traitée comme une subalterne. Frustrée, elle décide de prendre un deuxième job, comme hôtesse dans un bar à champagne (pour ne pas dire escort-girl). Judith s’assume, aime l’argent et ne le cache pas. Les choses s’accélèrent lorsqu’elle perd son emploi d’assistante et qu’elle décide de ferrer un gros client en le suivant sur la Côte d’Azur. Judith ne se doute pas un seul instant dans quelle histoire elle met les pieds. Meurtre, art, mode et sexe se côtoient étroitement dans une spirale infernale.
Depuis sa sortie, on a souvent comparé ce livre à 50 nuances de Grey, ce que je ne m’explique pas. Le côté érotique est très présent, c’est exact, mais il n’y a pas l’ombre d’une histoire d’amour cucul la praline qui se dessine en arrière-plan. L’auteur nous offre du cru et du faste, ce qui, je dois bien l’admettre, donne un résultat assez surprenant.
Le fait que je ne sois pas parvenu à apprécier le roman vient surtout du fait qu’entre Judith et moi, ça n’a pas collé. C’est une très bonne anti-héroïne, ça, c’est certain, mais elle a une personnalité à laquelle il est difficile de s’identifier. Sulfureuse, sournoise et fatale, elle est comme un serpent venimeux qui jauge sa proie avant de frapper. Son désir de vengeance n’occulte pas pour autant sa soif de contact charnel, ses instincts sont totalement débridés et finissent par en devenir obscènes. On ne peut pas dire que je sois prude – il m’arrive de me pencher sur la littérature érotique –, mais là, c’est froid, presque chirurgical, il n’y a aucune place pour les sentiments. D’érotique, le roman bascule rapidement dans la pornographie. D’autant plus que la sexualité tient une place non négligeable tout le long de l’histoire, et j’avais tendance à automatiquement chercher le paragraphe suivant pour passer à autre chose, car à la longue, ça en devenait lassant.
Ce qui est assez spécial avec Judith, c’est que même si on ne l’aime pas, elle n’a de cesse de nous prendre par surprise. Elle a des objectifs bien précis et est prête à tout pour y parvenir. Elle assume ce qu’elle fait et ce qu’elle est sans sourciller, n’hésitant pas à manipuler, mentir et simuler. C’est une héroïne déterminée, entreprenante et très calculatrice.
En dehors de ça, j’ai été agréablement surprise par le cadre mis en place par L.S Hilton. Le milieu de l’art est fascinant, et lorsqu’il est couplé à l’aspect criminel, ça donne un mélange particulièrement original. Cette trame de femme fatale qui utilise sa sexualité et sa ruse pour arriver à ses fins se révèle aussi effrayante qu’impressionnante.
La plume de l’auteur est travaillée, aboutie. En dehors de l’érotisme trop présent qui m’a fait freiner des quatre fers, j’ai néanmoins bien accroché à l’intrigue, avec l’envie de connaître la suite. L’univers est riche, élaboré avec soin, et laisse entrevoir les dessous d’un commerce parfois déloyal et malhonnête.
En résumé, L.S Hilton est une auteur qui ne manque pas d’audace. Si Maestra m’a laissé un sentiment mitigé, je dois reconnaître qu’il est doté de qualités indéniables, qui feront vibrer la corde sensible de certains lecteurs. En ce qui me concerne, j’ai trouvé l’intrigue accrocheuse, mais l’héroïne imprévisible et sans scrupule m’a empêchée de me sentir complètement à l’aise. Le côté érotisme cru a été un véritable frein dans ma lecture, également.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/thriller---polar/maestra-ls-hilton
Difficile de faire l’impasse sur l’opération marketing qui a présidé à la sortie mondiale de ce livre. Maestra paraît simultanément dans 40 pays. Les droits ont d’ores et déjà été achetés pour une adaptation cinématographique et l’auteur a déjà touché plusieurs millions de dollars pour ce qui est vendu comme un thriller érotique surpassant Cinquante nuances de Grey. Les Éditions Robert Laffont ont remporté les enchères françaises et nous assurent à grand renfort de publicité que voilà «le thriller le plus scandaleusement original que vous lirez cette année, avant de renouveler l’opération avec le lancement des tomes deux et trois.
Avant de faire la connaissance de la belle et sulfureuse Judith Rashleigh, j’ajouterai que j’ai apprécié ce livre, car tous les ingrédients sont fort bien agencés. Un peu comme si un cuisinier amateur avait suivi les conseils d’un grand chef pour réussir son plat principal.
Judith travaille à Londres pour le compte d’une maison de ventes aux enchères d’œuvres d’art. Elle a beau être diplômée, on la relègue à des tâches subalternes. Pour soigner sa frustration, elle va suivre une amie dans les chaudes soirées de la capitale et ne va pas tarder à arrondir ses fins de mois en tant qu’escort girl de luxe avec des «quinquas, qui, l’espace de quelques heures, voulaient se faire croire qu’ils avaient un vrai rencard, avec une vraie fille, jolie, bien habillée, avec de bonnes manières, une fille qui avait envie de bavarder avec eux.» Ce mal nécessaire va lui permettre de croiser quelques personnalités et de profiter de leurs largesses, notamment de voyages et de cadeaux. Autant elle est respectée au Club, autant elle est déconsidérée dans son travail, même lorsqu’elle découvre une escroquerie potentielle, un tableau attribué à un grand maître ne serait qu’une copie.
Son destin va basculer lorsque, sur la Côte d’Azur, une partie de jambes en l’air se termine mal et que son amant meurt.
Avec l’amie qui l’accompagne, elle décide prendre la fuite vers l’Italie. Entre yachts de luxe et luxure, elle ne va pas oublier le monde de l’art. Et va trouver un moyen de se venger de son patron indélicat. C’est qu’au fil du temps, elle se construit une carapace rose à l’extérieur et noire à l’intérieur. Que les scènes érotiques très crues voisinent avec l’étude du marché de l’art et le roman noir. Judith devient petit à petit familière avec la souffrance et n’hésite pas à éliminer les gêneurs : « Je pouvais encaisser des choses trop dures à encaisser pour d’autres, et ça voulait dire que je pouvais les commettre, aussi. J’avais agi ainsi, et en avais tiré un soulagement intense. »
Si le style est nettement plus travaillé que dans les nuances de Grey, c’est avant tout par la mise en scène d’une femme volontaire qui mène les débats et agit dans son propre intérêt que Maestra est une réussite. La maîtresse femme fatale va parvenir à échapper à la police, réussir une opération très lucrative, et nous donne rendez-vous pour la suite de ses aventures avec… maestria.
http://urlz.fr/3z3J
La Bête Noire est une excellente collection qui a publié des pépites, j'ai d'ailleurs hâte d'être au festival Quais du Polar pour dévaliser les derniers livres qui me manquent pour compléter ma collection. Mais que dire de Maestra ? L'auteure a décidé de mélanger thriller et érotisme, son caractère unique et original ne peut qu'amener deux réactions : ça passe ou ça casse (comme dirait Rocky) Qu'en est-il pour moi ?
Je lis de tout : j'adore les thrillers, j'aime me détendre avec un bon livre érotique, je n'ai aucun a priori pour ces deux genres ainsi ce n'est pas cette effervescence de sexe qui pourrait me perturber ou me rendre sceptique. A mes yeux ce livre a tout pour faire parler de lui et ce mélange de deux genres populaires était une excellente idée. Pour autant je n'adhère pas vraiment au rendu final... Pourquoi ?
Tout d'abord j'ai trouvé que l'histoire était remplie de clichés sur tout et tout le monde, c'était intéressant de voir ce personnage principal avoir un avis tranché, fermé et sarcastique (j'adore ce dernier trait de caractère) sur tout ce qui l'entoure mais il y a le risque flagrant de tomber dans la caricature. Ensuite le fait de vouloir mixer thriller/érotique peut engendrer le même risque que je retrouve dans celui de thriller/fantastique : on perd la substantifique moelle de chacun des genres... Lorsqu'on ne sait pas sur quel pied danser, on risque de ne jamais trouver la parfaite harmonie.
Après il y a Judith... Alors il est vrai qu'elle est très opiniâtre et qu'elle peut susciter des moments d'admiration face à sa volonté sans failles mais elle reste sincèrement antipathique. C'est très difficile de suivre une histoire lorsqu'on ne s'attache à aucun personnage... D'autant plus que l'intrigue et les rebondissements ne sont pas toujours crédibles. Je tiens à saluer la traduction impeccable de Laure Manceau qui a réussi encore une fois à retranscrire le style de l'auteur ainsi que son univers. Ainsi je reste curieuse de connaître la suite pour voir si certains points s'améliorent et parce que cela est souvent le cas lorsqu'on commence un thriller...
En définitive, peut-être qu'il s'agit du "thriller le plus scandaleusement original que je lirai cette année" mais il n'était pas fait pour moi. Je suis pour l'originalité car elle amène ainsi des réactions tranchées, peut-être que ce livre est fait pour vous ?
P.S. : J'ai remarqué que mes avis mitigés titillaient souvent votre curiosité, je ne doute pas que ce livre va en intriguer plus d'un ;)
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