"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand les femmes avouent une préférence sexuelle, elles ne le font pas à moitié.
Dans ce récit autobiographique fort troublant, Toni Bentley, ancienne danseuse étoile du New York City Ballet, nous conte les joies du " holy fuck ", la sodomie qui enseigne l'absolu abandon.
L'auteur " place la barre très haut ", et pour parvenir à serrer parfaitement chacun des muscles de son corps de ballerine, et pour poser sa plume d'écrivain au plus près de sa cible transgressive. Car au-delà de son séduisant aspect érotique et coquin, cette longue offrande, cette confession d'une incroyable liberté épouse la forme d'une somptueuse lettre d'amour et de gratitude, adressée à A-man, l'homme par excellence qui, 291 fois en deux ans, révéla l'extase mystique à l'amante.
En la pénétrant " religieusement ", A-man lui procure une jouissance qui la vide de son moi, vide qui engendre au cours de rituels soigneusement orchestrés, un don sans réserve à l'Autre.
Ma reddition s'inscrit avec audace dans une tradition littéraire de Mlle de Scudéry à Catherine Millet, qui rassemble les femmes écrivains autour de la nécessité intime de dire leurs passions sexuelles jusque-là inédites et taboues.
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