"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un opéra admirable de Berg, un film inoubliable de Pabst et le souvenir de deux femmes : Louise Brooks, Loulou, et son casque de cheveux noirs. Puis, Lou Andreas Salomé, l'amie de Nietzsche et l'inspiratrice aussi fugace que décisive de Wedekind. Lulu, Loulou : la même femme fatale, porteuse du même destin transfigurateur. Le plus accompli des mythes contemporains. Pierre Jean Jouve, suivant l'exemple d'Alban Berg, a fondu en une seule tragédie les deux pièces de Wedekind : Esprit de la terre et La Boîte de Pandore qui ont en commun la figure de Lulu. Sa traduction peut être considérée comme un chef-d'oeuvre du genre. Il fallait un grand poète pour appréhender d'aussi près un texte aussi démesuré. Le lecteur français recueille ici un ouvrage de synthèse, fruit d'une étonnante convergence de deux esprits, parents par la sensibilité, comme la maîtrise aigüe de ces forces inconscientes mises en jeu.
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