L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
« L'homme a inventé l'écriture parce qu'il a pu mettre la main sur les mots sans les toucher, comme il peut mettre la main sur le soleil sans l'éteindre. Comme l'homme et la femme ont inventé l'amour parce que nous ne voulons pas mourir. » S'il y a obscurité du vide, c'est évidemment qu'il y a difficulté à le penser. Le vide, cet espace indéfini entre l'un et l'autre, suscite le vertige, évoque la perte... Il ne sépare pourtant pas et c'est ce que nous dévoile ce livre : considérer le vide, c'est s'éloigner et ce faisant créer de nouveaux liens avec ce qui ne cerne plus mais entoure. Le vide pose une distance juste qui fait que l'homme n'est pas brûlé par le soleil mais éclairé de sa lumière, qu'il peut poser sa main sur lui sans l'éteindre. Le vide est le dépositaire de l'infini du monde. Il n'est pas prêt-à-penser. D'ailleurs, voir clairement les choses ferait tout disparaitre : « Avec la lumière du jour, nous sommes sans notre tête. » Ce livre nous invite à voir non pas ce qui se trouve d'emblée éclairé par la lumière du jour mais ce qui se découvre progressivement à la lumière des yeux.
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