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Il est d'usage à Paris que les ivrognes, vagabonds, maraudeurs et autres mécréants de pire espèce, dont la police a fait une râfle nocturne et qu'elle à soigneusement mis sous clÈ, soient conduits, le matin venu, chez le commissaire de police du quartier, qui, aprËs interrogatoire, décide si le gibier sera expédié à la préfecture ou s'il sera remis en liberté aprËs semonce plus ou moins verte.
C'est à cette partie de ses fontions que M. O, un des commissaires de police du IXe arrondissement, Ètait en train de procÈder le matin du premier dimanche de juin 1871, c'estàdire quinze jours, tout au plus, après la fin du second siége de Paris.
De toute l'engeance que lui avait amenée le coup de filet des agents, le prisonnier que le commissaire interrogeait au moment o? dÈbute notre rÈcit ressemblait si peu ? tous les compagnons de poste qui l'avaient précédé sur la sellette, que c'était à croire que le magistrat, suivant une locution populaire, se l'était réservé pour la bonne bouche.
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