"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 18 avril 1912 à 21 heures 30, le paquebot Carpathia accoste à New York. A son bord, les 711 rescapés du Titanic. Dans la nuit, les flashes des photographes projettent une lumière blafarde sur des visages hébétés. Des dizaines de milliers de personnes sont massées sur les quais. Un homme fend la foule, c'est le sénateur Smith. Il vient d'être nommé président de la commission d'enquête sénatoriale américaine qui doit faire le jour sur les causes et les circonstances du drame.Pendant plus d'un mois, assisté de six autres sénateurs, il va recueillir le témoignage des principaux témoins du naufrage : officier, marins, responsables de la compagnie maritime propriétaire du navire, passagers de première et de troisième classes. Les récits que livrent les survivants sont bouleversants. Ils mettent en scène la lâcheté des uns, l'incroyable courage des autres, entre horreur et burlesque, tragique et incongru. Mais ces rescapés doivent avant tout surmonter le poids de la culpabilité, affronter le regard des autres, répondre à leurs questions : pourquoi sont-ils vivants quand tant d'autres ne reviendront jamais ?En s'appuyant sur de nombreux documents d'archives, dont la plupart sont inédits en français, Bernard Géniès et France Huser ont retracé le film de ces journées incroyables qui ont forgé la légende du Titanic.Bernard Géniès et France Huser sont journalistes au Nouvel Observateur. Ils ont publié en 1995, chez Fayard, La Nuit de l'iceberg, le roman du naufrage du Titanic.
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