"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand Antonin débarque à L** au volant de sa décapotable défraîchie, personne ne sait ce que ce jeune parisien déjanté de 19 ans est venu chercher dans ce village rural où vécut autrefois sa grand-mère. Lui-même ne le sait pas. Gorgé de drogues et de rêves, harcelé par une gamine d'une rare laideur qui s'est entichée de lui, le garçon engage un jeu provocateur et sexuel de plus en plus dangereux avec les habitants aux alentours. Sans réaliser que sa quête éperdue d'identité suscite des envies furieuses de dévoration. Lorsqu'il s'en prend à la famille des Madowski, nouant avec la mère, la fille et la cousine, des passions destructrices, s'engage avec le patriarche Hugo une relation étrange faite de leçons énigmatiques. Ce qui ne devait être qu'un passage rituel au monde adulte se transforme en une épreuve féroce dans laquelle, sans qu'il s'en doute, se joue peu à peu un enjeu majeur : celui de sa propre survie.
Ah Stéphanie ma collègue juré, je ne sais pas lire ce roman entre les lignes… Déjà qu’il est "borderline" et qu’il y est beaucoup question de lignes de diverses substances… Pardonnez-moi mais je m’empige ! Vous avez raison, il y a du fond, comment pourrait-il en être autrement pour ce festival névrotique ? Un fond psychotique de secrets enfouis, de tourments, de complexes, d’obsessions, d’inhibitions… Sept personnages en quête de psy., que troublent Eros et Thanatos. Sexe, drogue et petites… je veux dire grandes phobies . Et tout ce fond qui remonte à la surface, les bouchons flottent sur la marmite, les lignes s’embrouillent, trop d’intrications tue l’intrigue… Mauvaise pêche. Bredouille !
« Les pensées sauvages » est un huis clos dans un coin d’Ariege. L’action se déroule dans un petit village où la préoccupation principale est la surveillance des voisins.
Le héros de 19 ans, Antonin, débarque sans qu’il sache lui même s’il s’agit d’une fuite ou d’une étape initiatique. La maison de sa grand-mère est lourde de secrets.
Confronté à l’inexplicable profondeur de l’existence, le héros se noie dans les illusions, la drogue, le sexe.
Il est le centre d’un jeu pervers où manipulateurs et victimes se confondent.
Le style de Marc Durin-Valois est à la fois ciselé et haut en couleurs, les heures sont mauves et les amours jaunissent comme du papier peint.
Au fil des pages si la tonalité devient plus morbide et angoissante, il est dommage que le lecteur se trouve prisonnier d'une crise d’identité juvénile et empoisonné par la dose d’égocentrisme.
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