L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
De l'aveu même de gonzalo torrente ballester, les filles du capitaine réunit les principaux ingrédients d'un roman "presque à l'eau de rose" : un capitaine de vaisseau, exécuté pour ses idées à la fin de la guerre civile, laisse une veuve éplorée qui mourra de chagrin et deux orphelines, cristina et sa cadette chon.
Les soeurs quittent alors les "lumières" madrilènes pour regagner le berceau familial : villarreal de la mar, cité imaginaire des côtes galiciennes où la population, qui a déjà elle aussi rendu sa sentence, est à pied d'oeuvre pour accueillir "les filles du fusillé rouge". son attente ne sera pas déçue puisque l'éducation progressiste des jeunes femmes se plie bien mal aux codes de conduite de la vie provinciale et à son cortège de convenances.
Leur libre arbitre détonne dans cette aristocratie militaire qui mesure la valeur à l'aune des galons et voit les filles de bonne famille se livrer une lutte sans merci pour alpaguer les cadets encore disponibles, à grand renfort de kermesses et d'opérettes viennoises. si les tentatives des soeurs pour entrer dans les rangs de cette société bien futile sont prétextes pour l'auteur à en dépeindre avec jubilation les vicissitudes, elles donnent matière à une réflexion plus grave sur les différentes formes de résistance à l'obscurantisme qui a suivi la guerre civile.
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