Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Blanchot nous a appris que l'espace de l'écriture est un espace de mort. Et Ruffilli peut être considéré comme le cas unique et singulier de la façon qu'a lettre poétique d'être toujours la lettre qui transperce, après avoir, été, le temps d'un instant plus ou moins prolongé, la lettre qui éclaire... Opération critique, non pas rite d'exorciste. Ruffilli la réalise grâce à sa générosité certaine et à l'admirable souplesse de son style, à la fois « chroniqueur » posthume et témoin involontaire, affectueux et amer, qui se sert de la littérature, de la poésie, pour ne dire que le nécessaire. Il est rare de remarquer des effets si inquiétants dans un contexte apparemment décontracté à l'air aussi léger. Cette poésie a la force de ce qui sait angoisser le lecteur, tout en le charmant.
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