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L'ensemble des poèmes de Cristina Campo ont été traduits pour la première fois par Monique Baccelli et publiés en 1996 dans « Les Cahiers d'Arfuyen ». C'est cet ouvrage qui est aujourd'hui réédité dans la collection « Neige » où il a sa vraie place Cristina Campo (1923-1977) déclarait qu'elle avait peu écrit mais aurait aimé avoir moins écrit encore.
Deux livres posthumes ont suffi à la faire découvrir, Gli imperdonabili (1987) et La Tigre Assenza (1991). La critique s'est enthousiasmée pour cette « trappiste de la perfection », cette « fleur indéfinissable et inclassable », cette « créature de feu, violente, extrême », mais aussi « exquise et insaisissable comme une dame italienne de la Renaissance ».
Elle qui, du fait d'une grave malformation cardiaque, n'avait pu mener à bien sa scolaritéc'est avec passion qu'elle s'est nourrie des oeuvres de Dickinson et Hofmansthal et a traduit des auteurs comme Mansfield, Woolf ou Zambrano. Mais c'est dans le courage et l'intransigeance d'une Simone Weil qu'elle a trouvé l'âme soeur.
Habités par une quête spirituelle brûlante, les poèmes du Tigre Absence saisissent le lecteur d'une beauté étrange, à la fois vibrante et hiératique. Nul mot ne définirait mieux cette voix que ceux qu'elle décernait à la poétesse américaine Marianne Moore, « simple, rare, subtile, royale, vertigineuse, limpide, patiente, rigoureuse, décidée, austère, essentielle, ferme, érudite et discrète ».
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