"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il a suffi d'une phrase scabreuse prononcée par sa femme Livia dans son sommeil, pour que Montalbano doute de sa fidélité. Peu après, à la suite d'une étrange série de cambriolages, il fait la rencontre d'Angelica, vivante incarnation de ses rêves d'enfant. Les fantasmagories du commissaire sicilien ne l'aident guère à affronter une machination que nourrit un vieux désir de vengeance. Et dans ce qui semblait d'abord une somnolente enquête, ponctuée de rougets grillés et de promenades en bord de mer, Montalbano ne verra pas venir la violence et la mort. Si le coeur a ses raisons, la vengeance aussi. Sous l'emprise de la passion, Montalbano a trop vite oublié cette règle élémentaire...
@ Disponible chez 12-21 L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Je vais commencer par ce que j'ai le plus aimé c'est-à-dire l'histoire. On se laisse aller dans l'enquête, que l'on suit pas à pas afin de retrouver le ou les coupables. On découvre avec plaisir l'univers sicilien et Montalbano est un personnage à part entière. Tout est amené petit à petit jusqu'au dénouement. En revanche, ce que j'ai le moins apprécié est la traduction. En début de livre, le traducteur a mis un avertissement comme quoi il a essayé de traduire au mieux ce patois sicilien qu'à utiliser l'auteur afin de ne pas le dénaturer. Je respecte cette décision mais j'ai dû parfois faire une lecture globale afin de comprendre le sens des phrases: aréussit, passque, tiliphone, vosseigneurie...et autres mots ou tournures de phrases. Certains trouveront que ça donne de la fantaisie et de l'originalité au livre et surtout aux dialogues, effectivement ça en donne mais ça m'a freinée dans ma lecture. Bref, la trame du livre est bien mais j'aurais préféré une traduction plus proche du français.
http://auchapitre.canalblog.com/archives/2017/10/10/35752188.html
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J'aime bien quand Montalbano tombe amoureux ! Et en prenant de l'âge, il semble être de plus en plus sensible à un regard, à la texture d'une peau, à la courbe d'un dos qui "perd son nom avec si bonne grâce qu'on ne peut s'empêcher de lui donner raison". Cédera ? Cédera pas ? Comment résister à Angelica et à son sourire alors que même Arioste et son "Roland furieux" viennent lui souffler ses répliques en même temps que la grande tempête des passions malheureuses ?
C'est tout juste si, égaré dans les fantasmes de son adolescence depuis longtemps obsolète, le beau commissaire parvient encore à voir les indices de la sombre vengeance qui se trame. Pourtant le modus operandi des cambriolages de riches maisons de Vigata a de quoi l'inquiéter...
Cette nouvelle enquête est un délice ! Un feu d'artifice de langage imagé et sensoriel qui m'a laissée éblouie, avec une impérieuse envie de déguster des pâtes 'ncasciata !
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