"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1751 paraissait le premier volume de l'Encyclopédie de Diderot et de D'Alembert. Ce qui aurait pu passer pour une entreprise éditoriale assez commune était en fait le signe d'un aboutissement et le témoignage d'une révolution intellectuelle. Il s'agissait de rassembler dans l'ordre alphabétique toutes les connaissances humaines et d'en montrer les connexions et la logique : vérités diverses et certitudes scientifiques, connaissances objectives et histoire des idées ou des errements humains. La science et la philosophie marchaient encore d'un même pas. Bientôt ce ne serait plus possible. La connaissance totale ne pourra plus désormais s'exprimer dans un seul livre, eût-il les dimensions gigantesques - 35 volumes in-folio - de la manufacture encyclopédique où Diderot a rassemblé 139 collaborateurs et une petite troupe d'illustrateurs. De dictionnaire de faits, l'Encyclopédie devint au fil des années, et des condamnations, l'emblème de la philosophie des Lumières, le porte-parole de la modernité. François Moureau retrace l'aventure éditoriale de l'Encyclopédie.
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