Le problème, quand on est un renard, c'est qu'il faut tout le temps être très intelligent. C'est vrai, dès qu'on arrive quelque part, tout le monde est sur ses gardes. Alors il faut ruser, sans cesse mijoter de nouveaux coups. Innover en permanence. Bref, on ne peut jamais laisser sa cervelle au repos. Le renard de cette histoire, lui, est manifestement fatigué. Sa cervelle aurait grand besoin d'un séjour au soleil ou, au moins, d'une bonne cure de vitamines. Peut-être aussi n'a-t-il jamais été parmi les plus doués de son espèce. Nous n'allons pas dévoiler ici l'ampleur de ses échecs, ce serait trop gênant. L'essentiel, après tout, c'est qu'avant la fin du livre, un animal imprudent termine sa course dans son estomac. Coup de chance ou coup de génie ? Au lecteur de juger. En attendant, bon appétit, monsieur Renard !
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