Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
troisième volet de la trilogie commencée avec chatouny
et les couloirs du temps, le monde et le rire est sans doute le livre le plus désespéré de iouri mamléiev.
comme toujours chez l'écrivain, les personnages - des moscovites d'aujourd'hui - sont dans l'errance, en quête d'eux-mêmes, de l'essence de la russie, de l'éternité. plus encore que dans les volets précédents, ils se risquent à jeter un coup d'oeil de l'autre côté du miroir, vers l'au-delà. désespoir, disions-nous, désespérance plutôt. désespérance, parce qu'aucun des héros ne sait plus ce qu'il est, ni où il va, parce que la russie dans son ensemble ne sait plus, à l'heure actuelle, ce qu'elle est, ni où elle va.
plus que jamais, peut-être, iouri mamléiev pousse les situations de son roman jusqu'à l'absurde.
c'est ainsi qu'un de ses personnages finit par se retrouver, au sens propre, prisonnier de ce miroir dans lequel il a trop voulu regarder. et, par-dessus tout cela, par-dessus les petits ou grands problèmes individuels, par-dessus les petits ou grands problèmes du quotidien russe, il y a le monde (à prendre ici au sens de nature, d'univers) qui se rit des piètres créatures humaines que nous sommes.
une fois de plus, iouri mamléiev s'affirme comme un des maîtres du grotesque contemporain.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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