Une maison de famille au bord d'un lac où, l'été venu, se réunissent oncles et tantes, cousins et cousines pour célébrer la ronde des étés éternels. La narratrice, déposée là par sa mère partie rejoindre son père au loin, tombe sous le charme de son oncle Archibald, patriarche incontesté qui règne sur ce paysage. Irrésistiblement attirée par sa volonté de garder intact chaque objet du passé, chaque détail du parc, elle est de plus en plus fascinée par ses manières de grand seigneur hors du temps.
Pourtant il y a dans la maison des présences impalpables et obsédantes, le passé n'est donc pas aussi protecteur qu'il y paraît. La mort d'Henri, le jeune cousin préféré, les secrets d'Idriss, le Kosovar en charge de la ferme, l'initiation amoureuse de la narratrice, vont amorcer la destruction des lieux.
Peut-on vivre sans le secours d'une demeure idéale, réelle ou fantasmée ?
Un roman à l'écriture limpide et lumineuse sur le lien que nous entretenons au passé, objet de notre désir et menace sourde.
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