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Le dernier tango de Kees Van Dongen

Couverture du livre « Le dernier tango de Kees Van Dongen » de Francois Bott aux éditions Cherche Midi
Résumé:

Entouré de jeunes et jolies infirmières, Van Dongen vit ses derniers jours à Monaco en mai 1968. Atteint, entre autres, de la maladie de Parkinson, il n'aura pas le loisir de les déshabiller, de les peindre et de les aimer. Alors il se souvient et reviennent sur ses lèvres ses conquêtes... Voir plus

Entouré de jeunes et jolies infirmières, Van Dongen vit ses derniers jours à Monaco en mai 1968. Atteint, entre autres, de la maladie de Parkinson, il n'aura pas le loisir de les déshabiller, de les peindre et de les aimer. Alors il se souvient et reviennent sur ses lèvres ses conquêtes féminines, ses amis Picasso, Max Jacob, Arthur Cravan.

Cette confession imaginaire est un enchantement perpétuel. Une valse folle dont on voudrait ralentir le rythme pour ne pas arriver à la dernière page.

C'est aussi un hymne à la vie, à l'amour, aux femmes et à leur corps.

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Avis (5)

  • Mai 1968, mois des émois, mois où souffle un vent de révolte, une envie de liberté, bref, le mois des « évènements ». Pour Van Dongen, c’est la dernière ligne droite avant de tirer sa révérence, avant de mourir.
    Tout en admirant les courbes et plus de ses «anges blancs », le peintre se souvient...
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    Mai 1968, mois des émois, mois où souffle un vent de révolte, une envie de liberté, bref, le mois des « évènements ». Pour Van Dongen, c’est la dernière ligne droite avant de tirer sa révérence, avant de mourir.
    Tout en admirant les courbes et plus de ses «anges blancs », le peintre se souvient des femmes qu’il a peintes, déshabillées, aimées. Sa véritable maîtresse fut la peinture. Il a fait partie des « fauves » avait pour amis des peintres comme Vlaminck, Matisse…
    Des pans de son histoire ressurgissent, les années 20, les années folles ! La funeste année 1939, son voyage au pays hitlérien « Tant pis si j’étais un salaud. Cela servait ma carrière. Du moins je le croyais. » « A la libération, cela m’a valu, pendant quelques temps, d’être mis à l’index, mis en pénitence. Tant pis ! J’ignore le repentir et les regrets. Les remords, ce n’est pas mon genre ».
    Kees Van Dongen est un jouisseur, un amoureux de la vie. On lui a reproché d’être mondain. « C’est vrai, j’aimais les grands hôtels, les champs de cours, les casinos, et je ne regardais pas à la dépense. J’étais fastueux que voulez-vous ? »

    François Bott se met dans la tête et le corps de Van Dongen pour mon plus grand plaisir avec une écriture fine, spirituelle. Une façon élégante de nous donner une petite leçon d’histoire de la peinture contemporaine.

    Lorsque j’ai trouvé l’œuvre du peintre sur Internet, je me suis dit : « oui, mais c’est bien sûr ! » Ces yeux immenses outrageusement maquillés de noirs, ces couleurs franches, ces femmes si longilignes !

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  • Rendez-vous de la page 60-
    Court roman, monologue intimiste d'un peintre en fin de vie, jouissant d'un confort exceptionnel à Monaco. Une écriture simple, un style direct, une introspection sur sa vie et une découverte du milieu artistique parisien du début du XXème siècle. Je me suis laissée...
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    Rendez-vous de la page 60-
    Court roman, monologue intimiste d'un peintre en fin de vie, jouissant d'un confort exceptionnel à Monaco. Une écriture simple, un style direct, une introspection sur sa vie et une découverte du milieu artistique parisien du début du XXème siècle. Je me suis laissée porter par le narrateur et me voilà à présent immerger dans ce monde mondain et chic dont je souhaite connaitre d'autres aspects et voir comment à évoluer le peintre.

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    • Carine le 19/08/2014 à 17h20

      C’est l’histoire ou plutôt le monologue d’un célèbre peintre hollandais qui finit ses jours à Monaco sous le regard plein de pitié et d empathie du personnel médical. Une confession intimiste et parfois érotique dans laquelle le narrateur évoque ses deux passions : la peinture et les femmes dans le Paris chic et mondain des années d’après guerre.
      Le livre est un autoportrait rapide et intransigeant dans lequel ce narrateur dévoile pourtant avec prétention son métier et ses ambitions, ainsi que ses relations. Une prise de conscience "posthume" de l’image que le monde a de lui. Le roman est court, l’écriture simple mais dans un registre soutenu où le narrateur « Je » et le narrateur externe se côtoient au sein d un même chapitre.
      J’ai beaucoup aimé les anecdotes que le narrateur évoque sur l’intimité des artistes et leurs relations : notamment sa complicité avec Picasso. Je me situe plus comme une novice avide de connaître mieux ce milieu afin de comprendre les mentalités de cette époque qui m’est peu familière. Un éclairage« intime», un roman du souvenir moins triste que le sujet peut le laisser supposer.

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  • Enthousiaste, je lui ai consacré une dizaine de pages de notes personnelles.
    p 100 (en fait 99, chapitre XXIV) ce livre ne compte que 132 pages...Peu de suspense puisqu'on assiste à la dernière matinée de Kees Cornelis Van Dongen, 91 ans: le vieil homme, entouré d'accortes infirmières, se...
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    Enthousiaste, je lui ai consacré une dizaine de pages de notes personnelles.
    p 100 (en fait 99, chapitre XXIV) ce livre ne compte que 132 pages...Peu de suspense puisqu'on assiste à la dernière matinée de Kees Cornelis Van Dongen, 91 ans: le vieil homme, entouré d'accortes infirmières, se remémore son existence avant de partir à regret! car il a trouvé la vie merveilleuse: "j'étais affamé de vivre et de peindre. J'avais rendez-vous avec la beauté du monde" Trois épouses officielles mais il les voulait toutes et tous les genres: "je les désirais toutes dans mon lit et sur mes toiles. Parmi ses oeuvres ses préférées sont Le Tango de l'Archange et le bal des années folles.
    Né en 1877 à Rotterdam, mort à Monaco le 28 mai 1968, il prend la nationalité "parisienne en 1929
    Une ombre au tableau: son voyage d'étude en Allemagne, en 1941 (il n'est pas le seul!!)
    Autobiographie d'un peintre qui se savait célèbre...j'ai pris grand plaisir à dévorer ses pages qui m'ont fait découvrir l'homme, moi qui ne connaissait qu'une partie de son oeuvre

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  • Rendez-vous de la page 50 :
    Ce court texte, biographie poétique et mélancolique du peintre Kees Van Dongen, est une jolie découverte de la rentrée littéraire. L’exercice d’écriture n’est pas simple : la plume de François Bott doit disparaître dans l’imaginaire du lecteur pour laisser place aux...
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    Rendez-vous de la page 50 :
    Ce court texte, biographie poétique et mélancolique du peintre Kees Van Dongen, est une jolie découverte de la rentrée littéraire. L’exercice d’écriture n’est pas simple : la plume de François Bott doit disparaître dans l’imaginaire du lecteur pour laisser place aux souvenirs du vieux peintre à l’heure de sa mort. L’auteur réussit pour l'instant, sous la forme d’un hommage parfaitement documenté, à nous transporter au début du 20ème siècle avec les artistes, sportifs et femmes de l’époque et à nous faire découvrir ainsi l’ambiance dont Van Dongen tirait son inspiration. On se laisse guider avec plaisir pour la suite du roman...

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    • Madame Aigre-Douce le 24/08/2014 à 13h51

      Kees Van Dongen était un peintre déjà reconnu à son époque, anarchiste, mondain à la fois, dont le style a évolué au cours de sa vie, avec les rencontres qu’il a faites et les lieux qu’il a fréquentés. Néerlandais d’origine, il a obtenu la nationalité française en 1928, mais était surtout parisien d’adoption. Enchanté par Rembrandt et Picasso, qu’il a côtoyé au Bateau-Lavoir, ce sont les femmes, surtout, qui ont influencé sa peinture. C’est un hommage très bien documenté à ce peintre que nous découvrons à travers « Le dernier tango de Kees Van Dongen », de François Bott. L’auteur fait revivre à ces lecteurs la genèse de ces tableaux fauves, représentant à grands traits des femmes et des vedettes de l’époque aux couleurs vives et aux immenses regards mélancoliques. En adoptant un angle original et intéressant, les dernières heures de Van Dongen, le 28 mai 1968 à Monaco, Bott nous entraîne dans la mémoire du peintre. La chronologie n’est pas linéaire, mais correspond bien aux pensées décousues d’un vieil homme peu avant sa mort. On découvre par les yeux du peintre le port de Rotterdam et l’intérêt qu’il portera toute sa vie à la recherche des couleurs justes après une jeunesse nordique grisâtre et brumeuse. On apprend à observer les femmes, leurs bijoux et leurs traits par les yeux du peintre. Puis on reprend pied dans la réalité lorsqu’une des jolies infirmières qui l’accompagne dans ses derniers instants vient prendre soin de lui. C’est un vrai voyage dans l’esprit du peintre que propose François Bott grâce à son écriture rêveuse, mélancolique et très poétique à la fois. Certes, le voyage est imaginaire et les pensées seulement prêtées au peintre par l’auteur. Cependant, et encore plus si vous aimez la peinture, vous vous laisserez imprégner de cette version de Kees Van Dongen et en ressortirez en ayant l’impression de bien connaître ce vieil homme attachant.

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  • Pause à la page 100 (en réalité 50 car roman très court): Kees Van Dongen, peintre reconnu mais souvent décrié, nous livre ses dernières confessions à l'heure de sa mort. L'écriture est soignée, agréable et pleine de mélancholie. Je replonge donc avec plaisir dans la suite des mémoires de cet...
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    Pause à la page 100 (en réalité 50 car roman très court): Kees Van Dongen, peintre reconnu mais souvent décrié, nous livre ses dernières confessions à l'heure de sa mort. L'écriture est soignée, agréable et pleine de mélancholie. Je replonge donc avec plaisir dans la suite des mémoires de cet artiste, dandy misanthrope, qui aimait les femmes et surtout la peinture.

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    • Les livres de K79 le 20/08/2014 à 14h09

      Kees Von Dongen est un peintre dandy avec un fort caractère. Sur son lit de mort, entouré d’infirmières, il se souvient de ses premiers pas en tant qu’artiste.
      Très court roman qui bascule entre le présent à l’hôpital et le passé raconté sous forme de confessions. A l’aide de nombreux flashbacks, François Bott nous fait revivre les événements de cette vie hors normes, riche en rencontres et en couleurs. Un destin atypique pour ce personnage qui se revendiquait anarchiste et misanthrope mais qui va profiter de son art pour vivre au milieu des mondains et s’embourgeoiser. Mais plus que le croquis de ce génie provocateur, flambeur, frivole, égoïste parfois profiteur, cette histoire nous dépeint un véritable panorama artistique du grand Paris de cette époque. On y croise dans des circonstances diverses, Cocteau, Picasso, Anatole France, Brigitte Bardot…
      Avec une plume très agréable, totalement maîtrisée, François Bott brosse le portrait d’un homme amoureux de peinture et de femmes, qui m’a passionné de bout en bout. Seul le nombre de pages très faible pénalise la bonne impression que m’a fait ce roman. Car même si cet auteur m’a convaincu, cette lecture trop rapide risque de ne pas laisser une trace indélébile dans mes souvenirs. Le double, voire le triple, des aventures de Kees Von Dongen ne m’aurait pas déplu.

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