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" Trop pauvre que je suis pour posséder un autre animal, du moins "le Cheval d'orgueil" aura-t-il toujours une stalle dans mon écurie. " Ainsi parlait le grand-père de l'auteur, l'humble paysan Alain Le Goff qui n'avait d'autre terre que celle qu'il emportait malgré lui aux semelles de ses sabots de bois. " Quand on est pauvre, mon fils, il faut avoir de l'honneur. Les riches n'en ont pas besoin. " Et l'honneur consiste à tenir et à faire respecter son rang, si humble soit-il. Au pays bigouden, on ne redoute rien tant que la honte qu'on appelle " arvez ". Tout le reste est supportable.
L'auteur a grandi dans ce sentiment. Avant d'apprendre le français, il a été élevé en milieu bretonnant, dans une société qui vivait selon un code strictement établi.
Il n'enseigne pas, il raconte minutieusement comment on vivait dans une " paroisse " bretonnante de l'extrême ouest armoricain dans la première moitié du XXe siècle. Il nous fait partager sa profonde conviction : ceux qui jugent les paysans comme des êtres grossiers sont eux-mêmes des esprits sommaires et naïfs. Il affirme que ce sont des siècles de mépris culturel qui ont fini par déclencher jacqueries et révoltes chez les paysans de notre pays.
Et puis, un jour, " le Cheval d'Orgueil " a secoué furieusement sa crinère !
Hélias raconte à merveille l'histoire de ces paysans bigoudens et nous permet ainsi d'approcher l'essence même de l'âme bretonne.
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