Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

L'Antiquité travestie et la vogue du burlesque en France ; 1643-1661

Couverture du livre « L'Antiquité travestie et la vogue du burlesque en France ; 1643-1661 » de Le Clerc Jean aux éditions Hermann
  • Date de parution :
  • Editeur : Hermann
  • EAN : 9782705688516
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Peut-on rire des dieux, de leurs pompes et de leurs prophètes ? Après Lucien, après Voltaire, après Anatole France, notre millénaire tout neuf découvre à son tour, amnésique ou mal appris, cette interrogation récurrente. L'historien lui doit une réponse. Cet ouvrage contribue à nous l'apporter... Voir plus

Peut-on rire des dieux, de leurs pompes et de leurs prophètes ? Après Lucien, après Voltaire, après Anatole France, notre millénaire tout neuf découvre à son tour, amnésique ou mal appris, cette interrogation récurrente. L'historien lui doit une réponse. Cet ouvrage contribue à nous l'apporter en exhumant un jalon du long parcours de la dérision envers le sacré dans la littérature occidentale. En arrêtant nos regards sur ce XVIIe siècle français que l'on a parfois nommé "le siècle des saints", en y détachant un fragment d'histoire identifié par le terme moqueur de "Fronde", en isolant dans ce moment à la fois bouffon et tragique un courant d'écriture et de goût qui se qualifia lui-même de "burlesque" et en choisissant d'y analyser comment le Panthéon des Anciens fit les frais du travestissement cocasse dont Scarron et ses pairs l'affublèrent, ce livre à la fois savant et piquant se situe dans l'oeil d'un cyclone mû par l'énergie du paradoxe. Le sacré et le prosaïque, le savoir et l'amusement, la mythologie descendue à l'office et Virgile travesti en marchand d'oublies, toutes ces irrévérences d'érudit en goguette sont ici scrutées pour qu'en soient restituées à juste proportion de savoir et de goût l'origine, la manière, la saveur et la portée, tendues à s'en écarteler entre le sublime et le sordide, l'infime et l'infini.

Donner votre avis