"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comme les Souvenirs imaginaires, L'âge d'or s'enlève sur fond d'autobiographie, mais une autobiographie parcellaire, fragmentée, diffractée par la seule force du désir, réduite à une suite de corps et de visages, de sensations et de parfums, exaltée par la légèreté, la transparence des rencontres avec les garçons. «C'est, justifie Herbart, que je puis être follement captivé par un visage, par la façon dont un corps se meut»... Et de l'expérience de cette fascination sort le récit le plus pur, le plus clair qui soit. Le plus extrême aussi dans l'exploration d'un «indicible sentiment de paradis perdu».
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