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Il est des villes dans le monde dont le nom me fait rêver : Paramaribo, Oulan Bator,.......Manaus en fait partie . Il est vrai que FITZCARRALDO, le film de Werner Hergoz avec Klaus Kinski y est peut-être aussi pour quelque chose .....
C'est pourquoi , lorsque j'ai découvert LA VILLE AU MILIEU DES EAUX sur le présentoir de la Bibliothèque et lu en 4 e de couverture que Manaus était « l'épicentre géographique , imaginaire ou affectif » de ce recueil de nouvelles, j'ai choisi aussitôt de l'emprunter .
Manaus, la ville où confluent les eaux du Rio Négro et du Rio Salinoes qui formeront le fleuve Amazon est la porte d'entrée en Amazonie . Elle représente ici tantôt le lieu de l'action, tantôt celui d'où tout part, où tout revient.
Ville cosmopolite des aventuriers attirés par les paysages mystérieux et exubérants où la terre et l'eau se rencontrent et se fondent, des scientifiques venus y étudier la faune et la flore, des artistes se produisant dans le célèbre Théâtre Amazonas .
Ville aussi des discussions intellectuelles où Paris apparaît comme une ville mythique, celle de l'art et de la culture .
L'ouvrage a le charme mélancolique des récits de souvenirs, ceux des émois d'adolescents, des amours passées, des rencontres marquantes, des rivalités amoureuses et la saveur exotique des nuits dans la moiteur tropicale .
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