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Le 15 septembre 1945, le compositeur autrichien Anton Webern, disciple et ami d'Arnold Schönberg et troisième grand représentant, avec Alban Berg, de l'Ecole de Vienne, fut abattu froidement de trois coups de pistolet par un soldat américain, à Mittersill, dans les Alpes de Salzbourg.
Il allait avoir soixante-deux ans. Le soldat, un cuisinier de l'armée américaine qui se livrait au marché noir et craignait d'être espionné, fut condamné à dix jours d'arrêts et renvoyé aux Etats-Unis.
S'adressant tour à tour au bourreau et à sa victime, Gert Jonke s'interroge sur cette mort absurde et pourtant, à sa façon, pleine de sens. A partir du récit plusieurs fois repris des derniers instants de la vie du compositeur, c'est toute la destinée de Webern qui est ici mise en perspective, une destinée où les mille difficultés de la vie quotidienne, auxquelles Gert Jonke consacre des pages d'un comique délirant, contrastent avec l'extrême exigence artistique qui, on le sait, ne lui permit guère de composer plus d'une trentaine d'oeuvres.
Il en résulte l'un des plus beaux hommages qu'un écrivain ait rendu à un compositeur.
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