Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Howard Phillips Lovecraft est mort le 15 mars 1937, il avait 47 ans. Même dans sa ville natale, ses livres sont classés "horreur". On n´oserait pas, pour le fantastique de Poe et Borges, ce genre de relégation.
D´abord une traduction nouvelle, qui rende hommage à sa langue, sa syntaxe.
Un mode de diffusion qui revienne au plus près de ses propres interventions dans les magazines, et notamment les Weird Tales : un samedi par mois, à mesure que les traductions seront prêtes, nous proposerons un voyage progressif dans le fantastique et l´effroi de Lovecraft.
Dans La maison maudite, en plus du rire discret de Lovecraft, l´affreux Français et la formidable grammaire des paragraphes...
FB ---- La maison maudite Un classique, évidemment un classique.
Pourquoi ? Parce que la maison maudite est soigneusement disposée dans une rue passante de la ville, et la pièce où tout cela se passe donne sur la rue même.
Mais surtout, la première phrase : il est question d´ironie. Et cette ironie servira de moteur à Lovecraft, à mesure que les morts mystérieuses s´accumulent on l´entend rire derrière la page. Mais pour l´hommage à Edgar Poe, qui devient le premier personnage de l´histoire.
Une rhétorique implacable, chaque paragraphe apportant sa pièce spécifique, et la marche de paragraphe en paragraphe cette scansion dans le morbide. Si on veut que le fantastique effraie, il faut éliminer les accessoires, et tout devient alors seule torsion de langage.
Puis l´aventure du temps et de la ville : on suit, dans un coin de rue précis, toute l´histoire des États-Unis d´Amérique, l´histoire humaine d´une part, guerre, colons, et puis l´histoire de la ville même, son quartier d´affaire et ses fabriques, son agrandissement, et ce qui s´induit pour la maison maudite du fait de l´élargissement des rues.
Qu´on croise tout au bout, arrivant dans l´époque moderne avec téléphone, tube à décharge de Crookes et une allusion à la relativité générale, Einstein après Poe, fait partie du bonheur et du trouble.
En lisant, oubliez.
Ruth Szafranski
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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