"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«... Je m'appelle Paul Henry, et je suis mort en 1977, à l'âge de 80 ans. Je n'aurais jamais quitté le patelin de la Meuse où j'ai grandi s'il n'y avait eu la guerre. La vraie, la Grande Première Mondiale, celle de 1914, qui a eu la bonté de m'inviter dans son gigantesque lupanar pour déniaiser mes dix-huit ans de candeur rurale...» Ainsi commence le récit des souvenirs d'un «ancien de 14» fait à son petit-fils, entre ironie et nostalgie d'une jeunesse qui ne peut faire rêver personne. À l'âge où l'on n'a plus à craindre de paraître ringard, Paul se confie à Gilbert, sans crainte et sans fierté excessive. Poilu il a été, brinquebalé par les ordres et les contrordres, d'un coin de la Lorraine à la Picardie... Des drames et des atrocités vécus, sa mémoire a préféré conserver les bons moments de camaraderie et les rencontres fortuites lui redonnant espoir et goût de vivre. Un récit «romancé», mais dont tous les faits son authentiques a valeur de témoignage sur une des plus terribles périodes de notre histoire dont-il reste encore à comprendre le sens.
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