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La femme de nos vies

Couverture du livre « La femme de nos vies » de Didier Van Cauwelaert aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

« Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place. Si j'ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d'Einstein,... Voir plus

« Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place. Si j'ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d'Einstein, c'est grâce à Ilsa Schaffner. Elle m'a tout appris : l'intelligence, l'insolence, la passion. Cette héroïne de l'ombre, c'est un monstre à vos yeux. Je viens enfin de retrouver sa trace, et il me reste quelques heures pour tenter de la réhabiliter. » Avec La Femme de nos vies, Didier van Cauwelaert ouvre un chapitre méconnu de l'Histoire à travers un échange d'identités aux conséquences irréversibles.Didier van Cauwelaert n'a pas son pareil pour installer des personnages et une intrigue qui prennent par la main le lecteur et ne le lâchent pas. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro.

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Avis (3)

  • Dans ce roman époustouflant, on a du mal à faire la part entre le vécu et l'imaginaire du romancier. La façon dont le narrateur s'adresse à la petite fille de l'héroine est magique. Le parcours de cette héroine qui fut une scientifique nazzie pendant la guerre 39/45 est incroyable. Très beau roman.

    Dans ce roman époustouflant, on a du mal à faire la part entre le vécu et l'imaginaire du romancier. La façon dont le narrateur s'adresse à la petite fille de l'héroine est magique. Le parcours de cette héroine qui fut une scientifique nazzie pendant la guerre 39/45 est incroyable. Très beau roman.

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  • Comment un roman peut-il mettre l’Histoire en valeur ? Mieux, comment un roman peut-il révéler des faits gravissimes ignorés totalement ou partiellement ? Ceci, Didier van Cauwelaert l’a réussi dans La femme de nos vies.
    C’est à Hadamar, « charmante bourgade du Limburg, en Allemagne », que...
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    Comment un roman peut-il mettre l’Histoire en valeur ? Mieux, comment un roman peut-il révéler des faits gravissimes ignorés totalement ou partiellement ? Ceci, Didier van Cauwelaert l’a réussi dans La femme de nos vies.
    C’est à Hadamar, « charmante bourgade du Limburg, en Allemagne », que David Rosfeld, le narrateur, retrouve la première femme qu’il a aimée : Ilsa Schaffner : « C’est l’amour de ma vie. L’amour fondateur, la sensualité, l’intelligence, le courage, le don de soi jusqu’à l’abnégation – tout le pouvoir créateur d’une femme… » Si notre homme est très âgé, Ilsa est centenaire et lui a sauvé la vie en 1941, au même endroit où il retrouve Marianne Le Bret, avocate à Morlaix, petite-fille d’Ilsa.
    Rapidement, nous replongeons dans l’Histoire, à l’époque où David s’appelait Jürgen Bolt, était un autiste léger et travaillait dans la ferme de ses parents. Après un événement que nous laisserons découvrir au lecteur, il se retrouve interné dans l’hôpital psychiatrique d’Hadamar, lieu réel des dernières heures des « pionniers de la solution finale. »
    Tentant de réhabiliter Ilsa auprès de sa petite-fille, le narrateur maintient page après page un intérêt maximum, un désir d’en savoir plus. S’appuyant sur l’histoire vraie d’Ida Tacke, chimiste surnommée « la Marie Curie allemande », Didier van Cauwelaert rappelle ces découvertes qui auraient pu changer le cours de l’Histoire puisque Ida Tacke avait émis, dès 1934, l’hypothèse de la fission nucléaire.
    C’est à Hadamar que les Nazis ont expérimenté les douches à gaz, euthanasiant 12 000 patients en quelques semaines sur un total de 70 000 victimes pour toute l’Allemagne. Ainsi, « la solution finale » était au point et allait être utilisée dans les camps d’extermination.
    Avec beaucoup de patience et de tendresse pour son auditrice, David remonte le cours de l’Histoire. À 20 ans, Ilsa était « nazie mais nationale-socialiste, pas fasciste. » Oberleutnant dans la Wehrmacht, elle dirigeait une école de petits génies pourtant catalogués comme débiles et destinés à être éliminés. Pourtant, malgré sa déportation à Mauthausen, elle est accusée de crimes de guerre après les témoignages du colonel Grübblick et du maréchal Göring.
    Au fil des pages, nous rencontrons aussi Hitler, « un sadique caractériel, paranoïaque et versatile… un touche-à-tout absolument inculte… ». Puis le récit, toujours mené sous la forme d’un monologue très vivant ne négligeant pas les petits problèmes de la vie quotidienne, nous emmène aux États-Unis où David Rosfeld a été envoyé en mission. Si la rencontre avec Albert Einstein est un peu rocambolesque, elle permet d’expliquer comment David a pu se faire une place enviée au sein des chercheurs américains. C’est l’occasion, pour l’auteur, de souligner l’attitude de John Edgar Hoover qui voit des agents soviétiques partout !
    La femme de nos vies est un roman passionnant, instructif, qui se lit d’une traite.

    Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • Un très gros coup de cœur pour ce roman. Tout d'abord car il se passe dans une période de l'histoire qui me fascine (la seconde guerre mondiale et ses héros résistants) mais aussi par l'originalité de l'écriture (il s'agit presque exclusivement d'un monologue passionnant) et enfin car je suis...
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    Un très gros coup de cœur pour ce roman. Tout d'abord car il se passe dans une période de l'histoire qui me fascine (la seconde guerre mondiale et ses héros résistants) mais aussi par l'originalité de l'écriture (il s'agit presque exclusivement d'un monologue passionnant) et enfin car je suis heureuse de retrouver cet auteur qui m'avait déçu mais que je retrouve meilleur que jamais dans cette magnifique histoire qui tient en haleine du début jusqu'à la fin (je l'ai dévoré en seulement deux jours !)

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