Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
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Cette BD est l'adaptation du roman d'Antonio G Iturbe paru chez Pygmalion en 2020.
Le destin de la jeune Dita est incroyable. Le baraquement où elle « résidait » à Auschwitz est en fait un leurre destiné à tromper les contrôleurs de la Croix Rouge qui venaient visiter les camps de prisonniers juifs pour voir si les détenus étaient bien traités. Quand il venaient ils avaient le droit de visiter que ce baraquement modèle où les prisonniers pouvaient danser, se cultiver, manger à leur faim, garder leur vêtements, etc. Ils pensaient hélas que tous les prisonniers du camp étaient traités de la même manière alors qu'en réalité il n'en était rien. Dita a pu ainsi s'occuper des livres, les réparer les faire découvrir aux autres prisonniers via ce subterfuge mis en place par les nazis.
Les dessins sont réussis. On s'attache aux personnages principaux qui tentent de survivre comme ils peuvent dans ses camps de l'horreur et gardent l''espoir de vivre dans un monde meilleur après la guerre.
J'ai apprécié le dossier historique en fin de volume qui permet d'en savoir davantage sur les différents personnages-clés de la BD (Dita, le docteur Mengele, fredy...)
Une BD poignante et sombre de qualité. Assez facile à lire pour ceux qui n'ont pas le courage de lire le livre d'Antonio G. Iturbe (600 pages en version poche chez Jai lu).
Un roman graphique bouleversant qui nous plonge au cœur de l'horreur des camps de concentration nazis. Racontant l'histoire vraie de Dita Adlerova, une jeune adolescente passionnée par les livres, ce récit met en lumière la force et le courage dont elle a fait preuve pour survivre à l'indicible.
L'auteur nous offre un témoignage poignant de la vie quotidienne dans les camps, des conditions inhumaines dans lesquelles les prisonniers étaient contraints de vivre, ainsi que des atrocités commises par les nazis. Malgré la noirceur de l'histoire, la résilience et la détermination de Dita et de ses camarades à préserver l'espoir et la dignité sont un véritable message d'espoir.
Le dessin est sobre et épuré, renforçant la gravité du sujet abordé. Les expressions des personnages et les décors participent à créer une atmosphère froide et oppressante, reflétant parfaitement l'angoisse et la terreur qui régnaient dans les camps.
En suivant le parcours de Dita, on ressent tour à tour de l'empathie, de la colère et de l'indignation face à l'inhumanité dont elle a été victime. Son histoire est un témoignage poignant de la résilience de l'esprit humain face à l'adversité.
"La bibliothécaire d'Auschwitz" est un ouvrage nécessaire et poignant, qui nous rappelle l'importance de se souvenir de l'Histoire pour éviter que de telles atrocités ne se reproduisent.
Bande dessinée tirée du roman du même nom d'Antonio G.Iturbe que je n'ai pas lu. J'ai passé un excellent moment de lecture très original ! Une bibliothèque à Auschwitz ... avant de me lancer dans cette histoire, j'ai cru que l'auteur parlait d'une sorte de métaphore ... une bibliothèque virtuelle qui n'existe pas vraiment mais si si il s'agit bien d'une vraie composée de huit livres : Un atlas, un ouvrage de géométrie, un livre de grammaire, l'abrégé de l'histoire du monde, un livre de Freud sur la psychologie et 3 romans. Ces ouvrages vont être confiée à notre héroïne, Dita, pour qu'elle s'en occupe et surtout qu'elle les cache car les livres sont interdits dans ce camp de la mort ! C'était très interessant... dur mais interessant ! j'ignorais qu'à Auschwitz (par exemple) un bloc était consacré pour cacher les atrocités qui s'y passaient ... C'est horrible de dire ça, je m'en excuse vraiment mais je ne sais pas comment dire autrement... Dans son malheur, Dita et ses parents ont eu la chance de se retrouver dans ce bloc. Contrairement à tous les autres blocs, ils ne sont pas tondus, ils peuvent garder leurs propres vêtements et les familles ne sont pas séparées. Un bloc façade pour montrer que la dignité humaine est respectée ... Mais on sait très bien toutes les horreurs abominables qu'il y avaient dans ses murs ! Une Bd que je conseille vivement !
Tout ce qui a trait à cette période est capital à lire, pour appréhender les atrocités perpétrées, et espérer ne plus revivre de tels événements.
Je dis espérer, car malheureusement l'actualité nous prouve que la barbarie est toujours de ce monde.
Concernant cet album, j'avoue un peu ma déception, non pas que l'histoire ne soit pas touchante, mais j'en ai trouvé le récit trop distancié, trop raccourci probablement. Le roman doit sûrement être plus puissant, mais j'avoue que la BD ne m'a pas convaincu à creuser plus le sujet, ni à souhaiter la partager avec mes filles collégiennes.
Bizarrement, la couverture, avec une jeune fille plutôt agréable et souriante dans le contexte d'Auschwitz, m'avait un peu surpris.
On croit tout savoir, avoir tout lu sur cette période noire de l’Histoire. Mais certains récits parviennent encore à nous surprendre. C’est le cas de « La bibliothécaire d’Auschwitz ».
Je dois avouer que je ne connaissais pas le roman d’Antonio Iturbe. L’histoire d’Edita Adlerova m’était totalement inconnue. Elle gagne pourtant à être partagée, l’intérêt de cette adaptation BD est là, mettre cette incroyable histoire à la portée du plus grand nombre.
Dita est une ado fan de livres et de lectures. Juiive, elle est déportée avec sa famille de Prague vers Auschwitz en 1943. Elle se retrouve parquée dans le block BIIb, un endroit étrange, séparé du reste du camp, qui sert plus ou moins de vitrine montrable à la Croix Rouge notamment. La jeune fille va se retrouver responsable de la petite bibliothèque du camp.
Une histoire vraie, évidemment très forte, très bien étayée par un cahier historique final de bon aloi. Il est toujours difficile d’adapter un roman de 600 pages et le choix a été fait de ne garder que les scènes fortes, d’où de nombreuses ellipses. Pour autan la lecture reste agréable bien aidée par le dessin pudique et réaliste de Loreto Aroca.
Un bel album qui apporte un autre regard sur cette période et qui a le mérite d’être lisible dès l’adolescence. Un livre qui met en lumière une femme forte, une survivante toujours connue comme « La bibliothécaire d’Auschwitz ».
Dita est une jeune fille de 14 ans, qui voue un amour immodéré aux livres. Une de ses plus grandes préoccupations, c'est "lequel choisir ?" avant même d'avoir fini celui qu'elle est en train de lire. La vie est belle et pourtant ça ne va pas durer... Les nazis débarquent en Tchécoslovaquie. Très vite, l'étoile leur est imposée, puis vient la déportation à Auschwitz... Loin de ses livres dans la grisaille et l'horreur... À peine arrivée avec sa famille, ils sont désinfectés et tatoués comme du bétail. Et malgré tout "ils ont du bol", ils ne nettoient pas les fosses et ne sont pas assignés aux latrines... Dita, elle va pouvoir aider à s'occuper de la bibliothèque commune, mais ce sera au péril de sa vie, car les livres sont interdits...
Salva Rubio et Loreto Aroca adaptent ici l'histoire vraie du récit d'Antonio G. Iturbe. Avec un dessin réaliste, ils montrent les horreurs des camps d' extermination et la terrible réalité des faits. Pour autant, cette BD peut être lue par des adolescents, surtout lorsqu'ils abordent cette terrible période de l'Histoire au collège ou au lycée.
Dita a aujourd'hui 93 ans et est toujours vivante. Gageons que les livres ont toujours autant d'importance à ses yeux. Cette bd retrace les heures sombres de notre Histoire mais c'est aussi un merveilleux hommage à ce si beau métier de bibliothécaire. Assurément une lecture qui marquera cette année.
Elle s’appelle Edita Adlerova et sa vie, ce sont les livres. Elle habite à Prague et sa seule peur, c’est de manquer de temps pour lire, l’occupation favorite dans cette famille érudite. L’enfance de la jeune fille est heureuse. Mais rapidement des nuages s’amoncellent au-dessus de son ciel protecteur.
Des bottes qui battent le pavé, des uniformes vert-de-gris, des chars, des drapeaux à croix gammée. Il en est fini de l’enfance de celle qu’on surnomme Dita. Le 15 mars 1939, les troupes nazies envahissent la Tchécoslovaquie. Son père perd son travail, elle n’a plus le droit d’aller à l’école. Alors cette dernière se fera à la maison, au milieu de ses livres.
Les interdictions apparaissent et le port de l’étoile jaune devient obligatoire. Puis arrive l’obligation de quitter Prague avec uniquement une valise par personne. Comment glisser à l'intérieur tous les livres qui tiennent à cœur à Dita ? Ils n’ont pas leur place pour ce voyage, il faut leur préférer les vêtements. Là où ils iront, sa mère pense qu’ils en trouveront d’autres...
Quand elle descend du train, c’est Arbeit macht frei (Le travail rend libre) que Dita peut lire à l’entrée du camp d’Auschwitz. L’inimaginable devient alors son quotidien et son nom devient un numéro indélébile gravé dans sa peau.
Dans le bloc BIIb, les familles gardent leurs vêtements personnels et n’ont pas le crâne rasé. Ce qui n’empêche pas la discipline et la violence des kapos ou des SS de régner.
Dita fait la connaissance de Fredy Hirsch, qui décide de lui confier une mission. Elle sera, au péril de sa vie, la bibliothécaire d’Auschwitz et aura la charge du fonds : huit précieux livres sur lesquels elle devra veiller. Car qu’y a-t-il de plus subversif qu’un livre aux yeux des nazis !
Il y des albums qui se passent de commentaire. Tout est dit dans ce récit, tout est visible dans les dessins. Alors lisez La bibliothécaire d’Auschwitz, l’adaptation graphique du roman éponyme d’Antonio G. Iturbe, librement inspiré du destin incroyable de celle qui s’appelle Edita Polachova Kraus.
Elle a aujourd’hui 93 ans.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...