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Durant les 35 ans qui séparent Confidence man (1857) de Billy Bud (1891), Herman Melville, contrairement à ce qu'on croit souvent, n'a pas tant renoncé à l'écriture qu'à la prose. Trois livres de vers paraîtront en effet entre ces deux romans : Battle pieces, en 1866 ; Clarel, en 1876 ; et John Marr and other sailors, with some sea pieces, en 1888. Les poèmes de John Marr sont précédés d'un texte en prose, mais prose ample, harmonieuse et profuse, qui constitue à la fois une invocation, une parabole sur l'exil intérieur d'un navigateur encalminé en plaine, une victoire de l'imagination sur la nostalgie, du verbe sur la réalité - texte charnière qui dissout la prose en vers et la terre en mer. Il a seul été traduit ici avec le poème qui lui fait suite.
John Marr, marin parmi les paysans, est comme le «compagnon spirituel» de Melville, écrivain de génie ignoré de ses contemporains, et qui finira sa vie en fonctionnaire anonyme, comme la kafkaienne cantatrice du peuple des souris : enfoui dans le même oubli que tous ses frères. (A.F.) Traduit de l'anglais (U.S.A.) par Armand Farrachi.
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