"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fin 1974, Kinshasa se prépare au « combat du siècle » entre les champions de la boxe Mohamed Ali et George Foreman. Au même moment, le jeune Modéro quitte son village dans le sud du pays pour rejoindre la capitale du Zaïre, jungle urbaine faite de coups fourrés, fêtes musicales et dragues décomplexées. J'irai danser sur la tombe de Senghor entremêle les deux fils dans un récit palpitant où l'on découvre les coulisses d'un match légendaire, les enjeux politiques à l'intérieur de l'Afrique (entre les icônes Senghor et Mobutu) et les mises financières fabuleuses. Les personnages touchants ou cyniques sont campés avec une maîtrise du roman qui nous conduit au dénouement imprévu : la victoire de Mohamed Ali devant le monde entier étonné. Et l'on apprendra pourquoi et comment cela est arrivé. Car au bout du compte, ce qui se joue là et que Blaise Ndala décrit avec finesse et humour, c'est une lutte entre la raison occidentale et l'esprit africain. Et cette fois, ce dernier gagne !
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