Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Qui n'a pas vu des gens mourir sur les routes martelés par une main invisible ne peut comprendre ce que représente, ce qu'est la mort d'un pays, pas plus que celui qui n'a pas senti son propre corps inexistant, inemployé, injustifié, insignifiant, indésirable, inassouvi, sa fameuse force motrice interrompue, rompue, coupée du feu intestin de l'émotion.
S'il y a un héros dans ce livre apparemment sans personnage, c'est sans doute le langage, les mots, dont on exalte ici le pouvoir, capables qu'ils sont de "brûler la langue à jamais". Et plus précisément la langue grecque, dont on voit défiler, comme dans un fleuve en crue, des débris arrachés à toute son histoire, à tous ses registres - sans que l'on sache s'il s'agit là, comme l'annonce le texte, d'un ultime feu d'artifice avant sa disparition, ou au contraire, d'une démonstration de richesse et de vie renouvelées.
M. Volkovitch
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Un moment privilégié avec l’auteur de la bande dessinée "Azur Asphalte" : attention, places limitées !
Un premier roman époustouflant de maîtrise et d'originalité