Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
J'accuse les mensonges qui tuent les drogués La drogue fait peur. Si peur que tout le monde déraisonne à son sujet : thérapeutes, politiques, juges, policiers. L'héroïne tue, dit-on. Mais c'est d'autre chose que meurent les toxicomanes : misère, criminalité, sida, suicide sont les conséquences directes de l'exclusion. Sous prétexte de bannir la drogue, nous avons banni les toxicomanes. En Suisse, des médecins ont renversé la vapeur.
Ils prennent les toxicomanes comme ils sont, là où ils sont et s'efforcent de les aider. Ils y parviennent : le VIH recule ; des drogués marginalisés depuis des années retrouvent un peu de stabilité, voire un travail. On se bouscule dans les centres de traitement. Raconter ce combat comme le fait ici Annie Mino, psychiatre à Genève, c'est accuser. Ceux qui ont construit autour des drogués les ghettos judiciaires et thérapeutiques qui les étouffent.
Ceux qui, pour conserver leur pouvoir, récusent toute approche autre qu'intransigeante de la toxicomanie. Et ceux qui répandent, aujourd'hui encore, des mensonges sur les produits, leur nature et leurs effets. Annie Mino est médecin psychiatre. D'origine française, elle dirige aujourd'hui la Division pour toxicodépendants de la psychiatre publique genevoise. Sylvie Arsever est chroniqueuse judiciaire au Journal de Genève et à la Gazette de Lausanne.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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