"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce second tome du Journal de Mircea Eliade est avant tout un livre de référence : dans les impressions, même fugaces, notées au jour le jour, sans ordre apparent, on retrouve beaucoup des fils qui constituent la trame même de l'oeuvre d'un auteur qui s'est patiemment, passionnément, attaché à élucider tout ce qui pouvait concourir à renforcer les liens entre l'homme et son univers. Le regard d'un passant, quelques mots échangés avec un ami d'exil, une statuette égyptienne, des tapis multicolores flottant dans le vent d'un marché mexicain, des conversations avec des étudiants ou des collègues suédois ou américains, tout peut trouver un sens nouveau, et en même temps s'intégrer et gagner une cohérence insoupçonnée. L'éparpillement n'est ainsi qu'apparent, et, derrière lui, s'organise et se met en place le réseau fertile de ce qui demeure un des axes essentiels de la pensée d'Eliade, cet antiréductionnisme par lequel il refuse de voir l'homme confiné à l'une quelconque de ses dimensions, toutes devant être prises en compte et harmonisées pour mieux assurer son insertion dans le monde.
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