"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Grand jour pour lady Bird : la splendide demeure qu'elle habite avec son époux Julian s'apprête à résonner à nouveau du tumulte d'une famille au grand complet. John, l'amour de sa vie, l'aîné de ses trois enfants, est de retour de ce qu'on s'empressera d'appeler son « voyage à l'étranger » : un séjour en maison de repos à la suite d'une dépression. Pour affronter cet événement, dans une existence largement dévouée à l'entretien du jardin et à la constitution d'une garde-robe à faire pâlir les plus coquettes de la capitale, lady Bird peut compter sur Eliza, une vieille amie de la famille.
Fragiles serments est un huis clos grinçant sous le vernis de la paisible haute société anglo-irlandaise. Molly Keane déshabille tout sur son passage - homme, femme, enfant - dans un cortège de personnages plus vrais les uns que les autres.
Ambiance dépaysante avec des personnages hors du commun. Intrigue décevante. Manque de surprise...on se laisse quand même emporter par l histoire de cette famille.
À Silverue, sa belle demeure de la campagne irlandaise, Lady Olivia Bird attend avec autant d'impatience que d'inquiétude l'arrivée de John, son fils aîné de retour d'une maison de repos. Frivole et très soucieuse de préserver sa jeunesse, Olivia est un objet de mépris, voire de haine pour ses aînés, John et Sheena, tandis que le dernier-né, Markie, use de sa beauté pour obtenir tout ce qu'il veut. Mais elle sait qu'elle peut compter sur Eliza, une fidèle amie de la famille pour la soutenir et aider John à se réacclimater à son milieu. Éternelle amoureuse de Julian, le mari d'Olivia, Eliza va en effet s'atteler au bien-être de John, tout en veillant sur Sheena qui vit un amour contrarié avec Ruppert, un jeune homme bien né. Pour sauver John et Sheena, des liens vont se tisser, des secrets vont être dévoilés. La bonne société va continuer à organiser bals, parties de tennis et concours de jardins tandis qu'en coulisses, des drames vont se nouer...
Critique sociale, portrait grinçant, ironie mordante, peut-être...Ennui mortel certainement ! de la jeune Sheena passionnée au petit Markie aussi beau que cruel, en passant par le distant Julian, les personnages semblent jouer un rôle et manquent de consistance. On pourrait plaindre John, fragile et mélancolique, mais sa guérison spectaculaire sème le doute sur la profondeur de son mal-être, ou alors Miss Parker, la gouvernante de Markie qui tente désespérément de se débarrasser d'une pilosité envahissante, mais, solitaire et pathétique, elle peine à toucher.
Elliptique, trop nuancée pour les sentiments, l'écriture souffre aussi d'envolées lyriques et de lourdeurs dans les descriptions qui font de ce roman une lecture pénible. Les personnages ne sont pas attachants, l'intrigue est sans intérêt, l'ensemble est décevant.
Un peu déçue par ce livre. J'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'écriture par contre l'intrigue ne m'a pas intéressée.
Le charme suranné des romancières anglo-saxonnes. Des personnages d'un autre monde et cet emploi du subjonctif ! Un dépaysement assuré.
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