"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sa colère - une colère qui ne la quittera jamais - surgit dès qu'elle met les pieds à Paris au spectacle de la misère et de l'injustice qui minent le quartier de Montmartre où elle a ouvert une école.
Venant de villages de la Haute-Marne où déjà elle était institutrice et où elle rêvait, adressant à Victor Hugo en exil des poèmes enflammés, elle découvre la grande ville et la réalité de l'oppression du Second Empire. Si laide qu'elle soit, mais si rayonnante, elle s'attache des hommes qui ne l'abandonneront jamais : Clemenceau, Vallès, Rochefort, Théophile Ferré (son seul amour, demeuré platonique).
Ses jours sont un combat ; l'Histoire l'emporte : la défaite de 1870, le siège de Paris, la Commune. La Commune ! La barricade qu'elle tient, place Blanche, sera l'une des dernières à tomber. Et la répression : elle manque être fusillée au camp de Satory. Et la déportation en Nouvelle-Calédonie. Amnistiée, elle reprend sa propre guerre qui ne cessera vraiment qu'en 1905, à sa mort. Grande figure de la révolte et de la liberté, figure mythique, Louise Michel rejoint ici Sarah Bernhardt et Suzanne Valadon dans la trilogie romanesque que Michel Peyramaure a élevée à la gloire des femmes du XIXe siècle.
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