"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une auteure jeune et naïve rencontre sur un salon, un journaliste.
Elle ne réussit qu'à obtenir son mail.Très vite, le temps devient pervers, un temps double, celui de l'envoyer, du recevoir. Peu à peu la narratrice perd le contrôle d'elle-même dans une correspondance de plus en plus chaotique et déchaînée.
Anne CALIFE dissèque tous les attributs de ce nouveau phénomène de la cyberdépendance : esclavage, enfermement, perversité et jouissance.
Se connecter à Internet, c'est se connecter à son propre gouffre, son propre infini.
L’auteur est prise au piège. Prise au piège, d’internet, prise au piège de sa boite mail.
De la rencontre avec un journaliste romancier rencontré à un salon du livre vont naître des années de correspondance par mails. Plus jamais de rencontre physique. Juste ces mails, sympathiques au début, dévastateurs à la fin. Une véritable addiction à ces mails « envoyer-recevoir ». Un clic, une véritable obsession.
Et on sent monter cette obsession au fil des pages. Obsession accompagnée d’une perpétuelle remise en question, d’une mésestime de soi. L’attente d’une réponse, toujours. Des connexions qui renvoient à ses propres angoisses.
Le mécanisme de la dépendance est fort bien décrit. Un problème très actuel, celui des dangers du monde virtuel et de ses illusions.
Ouf ! On est content quand la narratrice parvient enfin à échapper à cet esclavage.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !