Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
La perte d'un enfant est une chose dont on ne peut pas parler. Pour l'évoquer, Chahla Chafiq a choisi la forme des nouvelles. Son génie, c'est que le deuil n'en est jamais le sujet. Dans ces six récits, une blessure à la tête, l'incendie d'une gare, le vol d'un portefeuille dans le métro, un petit-déjeuner de hasard, une invitation à une fête, une rencontre. Y a-t-il encore quelqu'un dans une photographie, ou dans un coeur greffé dans un autre corps ? A-t-on des enfants quand ils sont morts ? Comment compter leur âge ? Toujours le deuil surgit comme accidentellement évoqué, comme si la narratrice, au coeur de son écriture, était rattrapée par cela dont elle ne parle pas. L'innommable du deuil avec quoi il faut vivre, qu'il serait vain d'essayer d'oublier. Dont on ne peut presque rien dire, mais dont on ne peut pas ne pas parler. Et qui revient avec l'insistance insinuante d'une douleur lancinante et connue, et avec la violence foudroyante d'une improbable crise de folie.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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