"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Même si, aujourd'hui, les termes de « conflit » et de « crise » tendent à être préférés à celui de « guerre », si le ministère de la Défense a remplacé celui de la Guerre, celle-ci demeure gouvernée par quelques principes partagés par toutes les cultures et à toutes les époques, parfois sommairement résumés en idées reçues : « La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens », « L'argent est le nerf de la guerre », « La guerre est une chose trop grave pour être confiée aux militaires », « Il existe des guerres justes », ...
On fait la guerre en vue de défendre un territoire, un droit... ou de les conquérir, ou de faire triompher une idée. Art de bien diriger cette lutte, l'étude de la guerre ne saurait toutefois se limiter à la stratégie militaire.
Activité sociale, elle doit aussi être abordée sous ses aspects économique, politique, juridique ou encore psychologique. Et en premier lieu, s'interroger sur la guerre, revient à poser la question du mal et de la violence.
Comment l'homme en vient-il organiser collectivement la mort de ses semblables ?
La guerre cultive en effet depuis l'Antiquité une ambivalence qui fascine et révolte à la fois : lieux de l'héroïsme, du courage, de la défense de valeurs considérées comme supérieures, elle est aussi celui de la lâcheté, de la cruauté et de la perversion. En définitive, la guerre nous renvoie à notre humanité dans ce qu'elle a de plus noble et de plus abject.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !