L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Entre maïeutique versatile et bouillabaisse du verbe, le mistral souffle. Le gros ventre bleu du ciel de Marseille est plombé par un imposant nuage de lumières sombres. L'été, tel un paquebot en déroute, a déjà mis le cap vers l'outre-mer. Nous sommes en septembre, c'est la rentrée. Submergée par son travail à l'hôpital, Rachel demande un après-midi pour se reposer. Elle profite de ce moment pour aller parler avec son père. De fil en aiguille, leur conversation glisse vers un flux verbal incontrôlé et prolifique. Révélations, rivalités, petites vérités assassines, mots et expressions en marseillais fusent... Les idées se culbutent, faisant, de facto, naître d'autres idées... Nous sommes en pleine séance de maïeutique, un peu comme le faisait Socrate à son époque.
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