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C'est en retournant par hasard sur les lieux d'une vieille anecdote enfantine que Marielle Hubert a pu écrire sur la nostalgie de l'enfance, qu'elle fait remonter dans ce roman choral aux âges sombres et lumineux des cavernes.
« À huit ans, un garçon de mon âge m'avait fait la mauvaise blague de me perdre au fond d'une grotte du Quercy emportant avec lui la lampe de poche, seule gage de survie dans le ventre de la Terre. La nuit de l'existence qui tombe sur chacun des êtres un jour ou l'autre s'était abattue sur moi ce jour-là, à proximité des peintures et gravures des Premiers Hommes, ceux qui n'écrivaient pas encore. Pour survivre à ces quelques minutes de noir absolu, je m'étais sans le savoir, rangée de leur côté, avec un langage qui ne savait rien dire en phrases et en mots mais en images sombres. ».
Avec Ceux du noir, la parole est donnée à deux enfants, qui font connaissance lors d'une visite familiale d'une grotte préhistorique. Ils sont tous les deux rongés par l'impatience de vivre, désespérés par l'impuissance et l'immobilité que l'enfance leur impose. En attendant l'âge adulte qui leur permettra d'aller enfin à l'assaut du monde, ils n'ont que le langage pour secours. Alors ils parlent, ils racontent. Les désirs, les fantasmes, la peur et l'excitation de la vie.
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