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Celle qui fut moi

Couverture du livre « Celle qui fut moi » de Frederique Deghelt aux éditions Éditions De L'observatoire
Résumé:

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Avis (2)

  • En apparence, Sophia a tout pour être heureuse, c’est une star à la renommée internationale……
    Mais derrière les paillettes, Sophia sort d’un divorce compliqué et sa mère est hospitalisée pour la maladie d’Alzheimer.
    Elle lui rend visite tous les jours et celle-ci ne cesse de lui parler de son...
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    En apparence, Sophia a tout pour être heureuse, c’est une star à la renommée internationale……
    Mais derrière les paillettes, Sophia sort d’un divorce compliqué et sa mère est hospitalisée pour la maladie d’Alzheimer.
    Elle lui rend visite tous les jours et celle-ci ne cesse de lui parler de son « autre mère », une mère grande, blonde que Sophia aurait aimé plus qu’elle…..
    Intriguée, Sophia pense d’abord à l’adoption, piste immédiatement abandonnée…. Mais alors qui est cette mère ? Et ses propres dessins d’enfants colorés, représentant une maison ornée de fleurs rouges en bord de mer ? Et ses souvenirs ? Le goût délicieux des mangues juteuses ?
    Sophia interroge sa tante, son frère…..elle doit comprendre ses étranges souvenirs ! Qui est-elle vraiment ?
    Sophia va partir dans un voyage initiatique, à la recherche de son histoire. Entre Brésil et Martinique, cette quête spirituelle va l’emmener dans sa vie antérieure….. des souvenirs colorés derrières lesquels se cachent de sombres souvenirs au cœur de l’esclavage et de la colonisation.

    Entre présent et réincarnation, Frédérique Delghelt nous embarque dans ce voyage initiatique et poétique, dans cette initiation mystique remplie de couleurs, d’histoire et d’humanité.
    Je me suis laissée porter par cette histoire…..

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  • Frédérique Deghelt se fait, l’espace de ce récit, la porte-parole, la prête-plume de Sophia L, actrice célèbre confrontée à la fois à la fin de son mariage et à un divorce compliqué, à l’Alzheimer de sa mère et aux envies d’indépendance de sa fille. C’est d’ailleurs la maladie de sa mère et ses...
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    Frédérique Deghelt se fait, l’espace de ce récit, la porte-parole, la prête-plume de Sophia L, actrice célèbre confrontée à la fois à la fin de son mariage et à un divorce compliqué, à l’Alzheimer de sa mère et aux envies d’indépendance de sa fille. C’est d’ailleurs la maladie de sa mère et ses propos qui semblent étranges qui vont mettre Sophia L en quête de son identité. Car il semble que petite fille, Sophia ne cessait d’évoquer sa première mère et une vie qu’elle n’avait pourtant, apparemment, pas vécue. Imagination enfantine ou souvenirs d’une vie antérieure ? Sophia L va partir sur ses propres traces, du Brésil à La Martinique.

    Depuis ma première lecture de Frédérique Deghelt (La grand-mère de Jade), je sais que cette auteure à une véritable capacité à entrainer son lecteur sur des fausses pistes et des faux-semblants qui s’achèvent par une conclusion souvent surprenante.

    C’est encore le cas ici avec cette quête identitaire d’une femme qui, si elle est connue du monde entier, semble elle-même ignorer sa véritable identité et ce que lui racontent les souvenirs qui remontent à la surface progressivement.

    Qu’on croit soi-même aux vies antérieures, à la réincarnation, aux réminiscences d’un passé vécu dans une autre époque, on se laissera envoûter par ce texte et pas la quête de Sophia L. Sa rencontre avec Seiji, lui-même écartelé entre sa double origine japonaise et antillaise et à la recherche de sa mère, renforce cette thématique d’une quête d’identité qui permet de se sentir complet en comprenant d’où l’on vient.

    Un fil rouge qui trouve par ailleurs une belle et poétique illustration à travers l’art japonais du Kintsugi qu’exerce Seiji. L’art de la résilience par excellence puisqu’il consiste à réparer des objets cassés en soulignant les brisures avec de l’or. Une technique qui rend l’objet encore plus beau et plus précieux. Et un parallèle évident entre cet art et le besoin de comprendre ce que l’on est et d’où l’on vient pour retrouver son unité et son équilibre en enrichissant sa personnalité de ses expériences passées.

    Et je ne peux conclure sans parler de cette sublime couverture, illustrée par Harshad Marathe, un voyage à elle seule !

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