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Boulimie d'objets ; l'être et l'avoir dans nos sociétés

Couverture du livre « Boulimie d'objets ; l'être et l'avoir dans nos sociétés » de Valerie Guillard et Serge Tisseron aux éditions De Boeck Superieur
Résumé:

Ce livre s'intéresse autant au caractère compulsif de la boulimie d'objets de ceux qui gardent « tout » qu'au raisonnement logique du collectionneur. Il analyse les enjeux sociaux, politiques, individuels ou économiques de ce phénomène dans nos sociétés. Pourquoi accumulons-nous autant... Voir plus

Ce livre s'intéresse autant au caractère compulsif de la boulimie d'objets de ceux qui gardent « tout » qu'au raisonnement logique du collectionneur. Il analyse les enjeux sociaux, politiques, individuels ou économiques de ce phénomène dans nos sociétés. Pourquoi accumulons-nous autant d'objets ? Pourquoi sommes-nous aussi boulimiques d'objets ? Et d'abord, accumule-t-on encore aujourd'hui des objets à l'heure du digital, de la mobilité, du contexte de crise économique et du développement durable ? Oui, répondent les auteurs de ce livre, et plus que jamais ! L'accumulation d'objets s'observe partout : au domicile, pendant le temps de transport pour se rendre au travail, au supermarché, dans l'entreprise, dans l'art, etc. Le besoin d'objets est prégnant, quels que soient les multiples rôles de l'individu : consommateur, héritier, artiste, travailleur ou encore simple personne passionnée par les objets.Ce livre s'intéresse autant au caractère compulsif de la boulimie d'objets de ceux qui gardent « tout », qu'au raisonnement logique du collectionneur. Il analyse les enjeux sociaux, politiques, individuels ou encore économiques de l'accumulation d'objets dans nos sociétés, analyse qui relève autant de la sociologie, de l'anthropologie, de l'histoire, de la psychologie, de la philosophie que du marketing.Après une présentation du portrait type de l'accumulateur, ce livre interroge la pratique d'accumuler, ce qui est accumulé, ce qui est fait de l'accumulation, ainsi que les dispositifs de l'accumulation, notamment les sacs à main, les sacs plastiques, etc.L'analyse montre que l'accumulation peut servir à délimiter un « territoire minimal » à l'intérieur duquel les individus vont se constituer les preuves de leur propre existence. Les frontières de ce territoire sont néanmoins poreuses : en dépit de ses vertus, l'accumulation devient une source de tension dès lors que le besoin d'avoir entre en conflit avec, notamment, les injonctions du développement durable et son prolongement la simplicité volontaire, l'économie collaborative, autrement dit la substitution de la possession par l'usage.Cet ouvrage intéressera les étudiants en marketing, en sociologie, en anthropologie... les chercheurs et les doctorants, ainsi qu'un plus large public intéressé par la problématique de la consommation et de son corollaire, les déchets.

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