"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Arturo, le fils de la Vieille Rosa, est arrêté par des miliciens à la sortie d'un concert à cause de la longueur de ses cheveux...
Celui qui porte le nom de l'étoile du soir, la plus brillante dans le ciel, est envoyé sur-le-champ dans un camp de travail pour homosexuels. Aux journées harassantes passées sous le soleil à couper la canne à sucre succèdent des nuits tapageuses : les prisonniers travestis se donnent un " Grand Show ", parfois suivi d'ébats dans le maquis avec leurs gardes. Contre son gré, Arturo devient l'étoile des " Folles Captives ".
Comme les autres cherchent à l'enfermer dans un carcan de vulgarité, d'imbécillité et de brutalité, il s'évade en écrivant sur des bouts de papiers et s'inventant un monde euphorique : un univers magnifique hérissé de châteaux baroques et peuplé d'éléphants royaux. Car, selon Reinaldo Arenas - qui dédia ce monologue halluciné à l'écrivain Nelson Rodriguez Leyva, interné de 1965 à 1968 dans un camp de concentration pour homosexuels -, l'imaginaire est le dernier refuge de la dignité.
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