Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
«Je suis votre esprit voyeur, votre dybbouk, un zombie ashkénaze ! Le savon parlant à base de graisse humaine !» annonce Warszawski, alias Biller, le narrateur d'Harlem-Holocaust. Dans L'Époque Frenkel, Yakov, le Iacocca de Lerchesberg, se présente comme «Mottke, le ganeff, le voleur, pin-pan». Au nombre de treize (chiffre aux résonances bibliques), ces protagonistes, tous membres de la diaspora juive, connaissent des destins tragi-comiques. Ah ! Si j'étais riche et mort, citation détournée du Violon sur le toit, est à la fois drôle et triste, tendre et agressif. L'humour juif, quintessence de la contrition, y est porté son apogée. En écrivant un modèle d'autodérision, Biller s'inscrit dans la lignée des Saul Bellow et des Philip Roth. Son style cru, sa phrase incisive, son ironie masochiste, le placent au premier rang de la littérature contemporaine. Sur la distance courte, il surpasse les maximes de Woody Allen.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force