Le témoignage de Vanessa Springora est déjà l'un temps forts de cette année littéraire
Le témoignage de Vanessa Springora est déjà l'un temps forts de cette année littéraire
A travers l'aventure de son patronyme se révèlent l'héritage d'un passé enfoui et les effets dévastateurs de non -dit.
Un livre comme une enquête ou s'entremêle, les histoires d'un père, d'un grand père dans un monde en perpétuel mouvement, comment arriver jusqu'à soi quand on découvre le passé de nos origines, ça donne parfois le vertige.
Courageux sont celles et ceux qui vont à la rencontre de leur passé familial.
Je vous invite à lire de livre dans lequel une fois encore Vanessa Springora est vraie, sincère et a les mots justes.
Patronyme est un récit intimiste dans lequel Vanessa Springora remonte le fil de sa généalogie pour enfin comprendre d'où elle vient.
Vanessa Springora avait des rapports conflictuels avec son père depuis très longtemps et ne le voyait pratiquement jamais. Ceux qui ont lu son premier récit Le consentement, savent déjà que dans sa famille plutôt dysfonctionnelle, le père n'était pas l'élément le plus stable. Néanmoins quand elle apprend son décès, peu de temps après la sortie de son premier livre, elle se sent désemparée. En vidant son appartement elle cherche à savoir qui était cet homme peu ordinaire, mythomane, qui cachait bien des secrets.
Elle se pose aussi des questions sur le reste de sa famille, en particulier sur son grand-père, un immigré tchécoslovaque. Ayant trouvé une photo de lui en uniforme militaire, elle en arrive à se demander si cet homme, qu'elle aimait beaucoup, n'était pas un nazi. C'est alors que le récit se place dans le contexte historique de la seconde guerre mondiale avec les Sudètes et les Tchèques.
Springora n'étant pas le vrai nom du grand-père, cette quête généalogique amène l'auteure à s'interroger également sur l'origine de son patronyme. D'où le titre du livre.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt la quête de Vanessa Springora écrite dans un style fluide. Elle m'a émue avec ce récit pudique et fort, parfois rocambolesque. Beaucoup de questions resteront sans réponse et à chaque impasse j'ai partagé ses déceptions. Après le déchaînement médiatique qui a suivi la parution de son premier ouvrage, ce second texte me paraît très réussi.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2025/02/25/patronyme-de-vanessa-springora/
Merci aux éditions Grasset et à NetGalley
#Patronyme #NetGalleyFrance
J’avais beaucoup aimé « Le consentement » et c’est en lisant la 4ème de couverture et les retours positifs de ce roman que j’ai eu envie de lire le nouveau livre de Vanessa Springora. Ce qui m’attirée le plus, c’est la recherche d’identité de sa famille, la perte de son père, peu de temps après le succès de son premier livre, et les secrets familiaux qui l’entourent. Et en particulier, certaines photos que l’autrice va trouver dans les affaires de son grand-père dans l’appartement familial : des photos où il apparaît portant des insignes nazis.
L’autrice commence à expliquer que porter le nom de famille est porteuse d’histoire. Son nom « Springora » a une véritable histoire en l’occurrence : son grand-père ne portait pas ce nom au départ et après de multiples démarches administratives, c’est avec ce nom qu’il est arrivé en France et que l’on connaît désormais l’autrice comme étant Vanessa Springora.
A partir des photos, de documents administratifs, de lettres, de conversations avec son oncle, elle mène une enquête pour comprendre l’origine de sa famille et surtout, sur le véritable passé de son grand-père. Et ce n’est pas simple : porter un insigne nazi n’est pas une fierté, clairement, si bien que le passé est devenu tabou. Son père a fait certaines allusions quand elle était petite mais elle n’avait pas conscience de ce qu’il lui disait, d’autant plus que l’autrice et son père ne se parlait quasiment plus, quelques temps avant sa mort.
Le roman se lit facilement, l’écriture est fluide, on a envie au départ de s’impliquer mais les noms des membres de la famille m’ont perdues (l’autrice l’avoue elle-même d’ailleurs, beaucoup de ses membres portaient des prénoms très similaires) si bien que je me suis sentie de plus en plus détachée par cette histoire très personnelle finalement. Cette quête m’a passionnée au départ : la confrontation de la petite histoire avec la grande m’a intéressée. Mais très vite, j’ai eu l’impression que la quête n’avançait plus et que mon intérêt pour cette histoire n’y était plus.
En bref, ce fut malgré cela une lecture intéressante, de par son sujet et par la fluidité des mots de l’autrice. Mais mon intérêt du début s’est vite perdu dans l’excès de détails.
Je remercie Netgalley et les éditions Grasset pour cette lecture.
Il y a des personnes qui ont des karmas chargés….c’est visiblement le cas de Vanessa Springora.
A peine a-t-elle le temps de se remettre de l’écriture de son « lourd et très chargé » premier roman…..Que la mort de son père, personnage inexistant, s’invite dans son quotidien.
La mort d’un parent, même lorsqu’on lui reproche de nombreuses choses n’est jamais simple, mais lorsqu’elle est en plus accompagnée d’une pathologie à la mythomanie. Que l’on découvre des secrets que l’on aimerait ne pas connaitre, comme le coming out de son père, sa folie, sa lâcheté….
Et qu’enfin, il existerait un passé teinté de nazisme chez son grand père,….il y a de quoi se lancer dans les recherches et en extraire un deuxième roman.
C’est chose faite avec Patronyme et cette quête de la vérité que l’on vit avec cette autrice, en frémissant, en espérant qu’elle se trompe, en découvrant avec elle son passé.
C’est passionnant, sensible, cela interroge sur la filiation, et sur la famille en général.
A découvrir.
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