Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Ryder est tombée amoureuse et a choisi de se ranger pour se concentrer sur son rôle de mère. Mais lorsqu’elle apprend que tout ce pour quoi elle s’est battue risque de lui être enlevé, elle reprend ses revolvers et se met en route, car le temps lui est compté.
Cypress, la ville à l’autre bout du monde. Son objectif : tuer celle qui tente de lui prendre la vie.
Un album et une intrigue mêlant le genre fantasy et western. Une lutte contre la mort, une ambiance comme le film Mort ou vif, faux-semblant, scène de western spaghetti, une héroïne imparfaite et intrigante.
De bon graphisme mais le scénario manque d'inspiration et de profondeur à plusieurs occasions.
Revoilà Gertrude et son papa Skottie sur le devant de la scène. Cette fois au scénario seulement, il nous narre avec brio les douces et bienveillantes (c'est faux) nouvelles aventures de Gert la légendaire.
Bon j'avoue, je n'attendais absolument rien de cette suite, je voulais simplement poser le cerveau et kiffer dans cet univers où trash magie et emoglobine m'avaient emporté par le passé.
Et pour le coup j'ai pris un pied monstre. Young ne change pas une méthode qui marche et c'est avec un beaucoup de nostalgie que je suis retombé dans la marmite de potion magique qu'est Fairyland et de son Flutin de druide aux cheveux verts.
Graphiquement, c'est Brett Bean qui prend le relais et pour le coup il s'en sort plutôt bien. Son trait à la fois mignon et trash fonctionne admirablement bien, mention particulière pour certains découpages dynamiques fonnant lieux à de folles et immersives planches. A noter les belles couleurs de Jean-François Beaulieu que l'on retrouve lui aussi avec plaisir !
En bref, ce retour à Fairyland est une réussite et un petit plaisir coupable de cette fin d'année 2024 !
Ce comics jeunesse était fait pour moi. Le principal protagoniste est un petit être tout poilu, bleu turquoise, avec une fâcheuse tendance à la maladresse. Il s’est lié à une espèce de rhinocéros rose bonbon et vit dans un univers hyper coloré. Twig a perdu son père étant enfant. Comme celui-ci avait un rôle très particulier et primordial, tout le village attend avec impatience que le fils prenne la relève de son père. Sauf que Twig n’est clairement pas sont père. Autant son père était hyper consciencieux et adroit, autant Twig est une catastrophe ambulante. S’il est maladroit, il est aussi plein de bonne volonté et adorable. C’est le cliché de la personne qui veut bien faire mais qui a une sacrée poisse. Bien décidé à réussir sa mission, il va complètement se rater et devoir essayer de rectifier le tir pour sauver l'univers. Malgré sa poisse, il ne désespère pas. Il fonce car sur un malentendu ça pourrait marcher. On va suivre ses aventures pour sauver le monde. C’est une aventure pleine de bons sentiments avec un personnage principal au grand coeur et à la poisse proportionnelle. A chaque étape, si quelque chose doit mal tournée, ça tournera encore plus mal. Pendant sa quête, il rencontrera un grand nombre de personnages qui vont pouvoir l'aider ou pas. L’histoire est vraiment réussie. C’est drôle. C’est bien rythmé. L’univers est hyper pop et très coloré. L’ensemble fait du bien car même si le monde va probablement être détruit, Twig met tellement de bonne humeur à essayer de l’empêcher qu'on se sent bien dans cet univers. C’est vraiment sympa, c'est fun, c'est plein de bons sentiments et de jolis messages que ce soit sur la confiance en soi ou sur le fait de toujours essayer même si ça semble perdu d’avance. J’aime l’idée de dire aux plus jeune qu’ils n’y arriveront pas forcément mais que c’est important de faire de son mieux, d’aller le plus loin possible. Twig n’est pas le meilleur combattant, ni le meilleur aventurier qui soit mais sa bonne volonté, malgré toutes les embûches, pourrait payer.
Est-ce que tu crois aux fantômes ?
Seule dans la maison réputée hantée qu'elle vient de louer, Ro une artiste en panne d'inspiration se met à monologuer avec le prétendu fantôme des lieux. Jusqu'au jour, où il lui répond... Est-ce le vin ? L'expression de sa solitude ? Ou un véritable spectre ?
Autant dire que le récit est intense et que l'on ne voit pas défiler les 128 pages, même si le rythme est un peu inégal avec une mise en place plutôt lente et une conclusion très soudaine. La relation qui se noue entre Ro et cet être hantant les lieux est très clairement toxique et nous pressentons dès le départ une fin funeste. La tension monte au fil des saisons, les dessins devenant, de plus en plus oppressants, comme cette entité qui rôde dans les murs.
En refermant ces pages, pouvons-nous réellement répondre à nos interrogations de départ ? Que s'est-il réellement passé dans cette maison ? À toi de te faire ton avis, en découvrant ce huis clos saisissant, si tu ne crains pas l'obscurité.
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Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !