Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Ce comics jeunesse était fait pour moi. Le principal protagoniste est un petit être tout poilu, bleu turquoise, avec une fâcheuse tendance à la maladresse. Il s’est lié à une espèce de rhinocéros rose bonbon et vit dans un univers hyper coloré. Twig a perdu son père étant enfant. Comme celui-ci avait un rôle très particulier et primordial, tout le village attend avec impatience que le fils prenne la relève de son père. Sauf que Twig n’est clairement pas sont père. Autant son père était hyper consciencieux et adroit, autant Twig est une catastrophe ambulante. S’il est maladroit, il est aussi plein de bonne volonté et adorable. C’est le cliché de la personne qui veut bien faire mais qui a une sacrée poisse. Bien décidé à réussir sa mission, il va complètement se rater et devoir essayer de rectifier le tir pour sauver l'univers. Malgré sa poisse, il ne désespère pas. Il fonce car sur un malentendu ça pourrait marcher. On va suivre ses aventures pour sauver le monde. C’est une aventure pleine de bons sentiments avec un personnage principal au grand coeur et à la poisse proportionnelle. A chaque étape, si quelque chose doit mal tournée, ça tournera encore plus mal. Pendant sa quête, il rencontrera un grand nombre de personnages qui vont pouvoir l'aider ou pas. L’histoire est vraiment réussie. C’est drôle. C’est bien rythmé. L’univers est hyper pop et très coloré. L’ensemble fait du bien car même si le monde va probablement être détruit, Twig met tellement de bonne humeur à essayer de l’empêcher qu'on se sent bien dans cet univers. C’est vraiment sympa, c'est fun, c'est plein de bons sentiments et de jolis messages que ce soit sur la confiance en soi ou sur le fait de toujours essayer même si ça semble perdu d’avance. J’aime l’idée de dire aux plus jeune qu’ils n’y arriveront pas forcément mais que c’est important de faire de son mieux, d’aller le plus loin possible. Twig n’est pas le meilleur combattant, ni le meilleur aventurier qui soit mais sa bonne volonté, malgré toutes les embûches, pourrait payer.
Est-ce que tu crois aux fantômes ?
Seule dans la maison réputée hantée qu'elle vient de louer, Ro une artiste en panne d'inspiration se met à monologuer avec le prétendu fantôme des lieux. Jusqu'au jour, où il lui répond... Est-ce le vin ? L'expression de sa solitude ? Ou un véritable spectre ?
Autant dire que le récit est intense et que l'on ne voit pas défiler les 128 pages, même si le rythme est un peu inégal avec une mise en place plutôt lente et une conclusion très soudaine. La relation qui se noue entre Ro et cet être hantant les lieux est très clairement toxique et nous pressentons dès le départ une fin funeste. La tension monte au fil des saisons, les dessins devenant, de plus en plus oppressants, comme cette entité qui rôde dans les murs.
En refermant ces pages, pouvons-nous réellement répondre à nos interrogations de départ ? Que s'est-il réellement passé dans cette maison ? À toi de te faire ton avis, en découvrant ce huis clos saisissant, si tu ne crains pas l'obscurité.
Connaissez-vous Gertrude ? Dans la série I HATE FAIRYLAND Gertrude n’était qu’une fillette de six ans, piégée dans Fairyland. Ce qui promettait d’être une aventure extraordinaire s’est vite transformé en cauchemar, Gertrude se frayant un chemin sanglant en massacrant tout sur son passage.
Dans le premier tome de FLUFF FAIRYLAND, nous retrouvons une Gertrude devenue femme, malheureusement son passage dans le monde fantastique lui a laissé des traces et son retour dans le monde réel ne lui a pas permis de trouver l’épanouissement qu’elle espérait. Alors lorsqu’on lui donne l’opportunité de retourner à Fairyland, elle accepte sans hésiter. Sa mission : retrouver un enfant perdu.
Cette suite continue de bousculer les codes de la fantasy avec un humour noir et un ton résolument impertinent. L’univers reste explosif, vulgaire, sanguinolent et totalement déjanté. On adhère ou pas, mais nous, on adore !
Eh bien voilà ! Twig est en retard, et dès le premier jour encore !
Splat ne l'a pas réveillé, et même si il n' a pas choisi de reprendre la destinée de son père, parti brutalement sans laisser d'apprenti formé, il doit accomplir sa mission de Placelin. Le sort du monde en dépend. Enfin... C'est ce qu'on lui a toujours dit en tous cas.
Twig aurait préféré être chef cuisinier, alors il part le cœur un peu lourd, pas bien sûr d'être à la hauteur d'une tâche si lourde.
Un voyage l'attend, semé d'embûches et de décisions cruciales, mais aussi de rencontres aussi terrifiantes qu'essentielles.
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Rassurez-vous, Twig parle beaucoup mieux que Gertrude !
Car Skottie Young sait aussi faire des aventures riches et émouvantes pour tout public, avec des personnages touchants, dans un monde riche de surprises, empli d'un bestiaire inconnu (j'ai cru y croiser un descendant du Rige de Loisel moi, ça vous l'a fait aussi ceux qui l'ont lu ?) et de petits héros touchants, courageux et de plein de belles valeurs.
Je me suis laissée embarquer dans cette jolie quête initiatique aux côtés de cette douce boule de poils bleue pleine de doutes et de maladresse et de son pote escargot en chewing-gum au citron lumineux. Ils m'ont fait sourire, trembler et courir, m'ont emplie de tendresse aussi.
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Kyle Strahm, lui, a mis tout son talent pour illustrer, aux côtés de son acolyte d'écriture, le feu d'artifice de biomes, bestioles et autres d'une main de maître, le tout coloré aux acides par J-Francois Beaulieu en grande forme et en pleine période pop !
Ça claque !
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Le tout forme un ensemble touchant, magnifique et attachant dont on a très envie de voir une suite, même si ce tome 1 forme une histoire complète.
Vivement un tome 2 quand même !
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