"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Eugenia, publié en 2006, vaut à son auteur le Grand Prix des auteurs japonais de romans policiers. Il n’est traduit et publié en France que cette année grâce à l’Atelier Akatombo.
Ce roman choral est un régal pour les amateurs d’enquête : chaque chapitre reprend les paroles d’un des acteur et/ou témoin du drame sans que l’on sache tout de suite qui parle. Nous n’entendrons jamais la voix de celui/celle qui pose les questions.
Chacun des protagonistes apporte son point de vue, mais des années après, quelle est la part de vérité du souvenir ?
J’ai aimé l’étrange pièce bleu de la maison aux hublots des riches propriétaires.
J’ai aimé le leitmotiv du lilas des Indes blanc, la mystérieuse voiture rouge crottée qui traine dans la pièce du drame alors que le fils de la famille est très soigneux.
J’ai découvert les glaces au haricot rouge, et je me dis que j’en gouterai bien.
Du prénom Eugenia, nous ne découvrirons qu’à la fin qu’il est le titre du poème laissé sur la table de la famille. Et de ce fameux poème, nous ne saurons que quelques bribes.
Une enquête à plusieurs facettes passionnante.
L’image que je retiendrai :
Celle de Hisako écoutant les bruits de la mer sur un blanc en forme de S.
https://alexmotamots.fr/eugenia-riku-onda/
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